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  • Apprendre les langues avec un laboratoire multimédia

    Apprendre les langues avec un laboratoire multimédia

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    Il s’installe sur votre réseau d’établissement en quelques minutes et il transforme votre salle multimédia en un véritable laboratoire de langue numérique et pédagogique. Il a déjà conquis de nombreux établissements qui le recommandent, voir des témoignages ici .

    Design et intuitif, les élèves apprécient Labo PracTICE ! Ils travaillent en autonomie, peuvent écouter et parler jusqu’à être satisfaits et s’auto-évaluer. Ils prennent confiance en eux et progressent considérablement.

    La performance de l’interface professeur offre un gain de temps sur la préparation et la correction des exercices. L’enseignant visualise la classe et l’activité des élèves à l’écran, il peut écouter et parler avec un élève durant la session. La correction peut être instantanée ou bien plus tard en se connectant à l’interface.

    Vous disposez d’une salle multimédia que vous souhaiteriez équiper de notre laboratoire de langue ?

    Plus d’infos : Découvrez la solution sur labo-practice.com

  • Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Preuve en est à Jean XXIII, Ensemble scolaire de Montigny-lès-Metz où nous avons rencontré Michel Larrory, chef d’établissement converti au numérique, Cécile Loizeau et François Dillinger, respectivement enseignants d’anglais et d’allemand en classes préparatoires.

    Michel Larrory, ex-enseignant en langues, a connu les débuts difficiles des laboratoires de langue traditionnels et la réputation, parfois peu glorifiante, qui s’en est suivie. A son arrivée à Jean XXIII, il a proposé à son équipe d’enseignants en langues de « booster » les apprentissages.

    Convaincu depuis longtemps des vertus du numérique à l’école, son choix, en concertation avec son équipe, s’est alors tourné vers la solution proposée par Kallysta, le labo KallyLang ; le mariage avec Apple de cette solution l’ayant clairement influencé puisque comme il le dit lui-même, avec une touche d’humour : « Je ne suis pas café, mais thé et je ne suis pas PC mais MAC ».

    Kallysta_jean23_130513Plus sérieusement, le fait que la solution ne propose pas d’exercices préconçus a séduit l’équipe, « car elle laisse toute latitude à l’enseignant de faire jouer sa créativité ».

    Dans un premier temps, l’établissement a équipé les salles des classes préparatoires, comme l’explique Michel Larrory, « ce qui m’a guidé, c’est le nombre d’élèves car ce n’est pas évident de travailler avec un laboratoire comme celui-là avec 30 élèves dès le départ ». Mais maintenant qu’il est bien lancé, Michel Larrory s’avoue très intéressé par apiKa la solution « laboratoire sur tablettes » pour ses lycéens.

    Ce matin-là, François accueille un petit groupe d’élèves de neuf étudiants en prépa scientifique dont la particularité est la différence de niveaux : leurs compétences en allemand vont du débutant à la maîtrise bilingue. Il précise que ce cours est facultatif pour eux.

    L’hétérogénéité du groupe fait que l’enseignant doit, sur deux heures, produire quatre cours différents (débutant, moyen, moyen + et bilingue).

    Avec le labo de langues, une pédagogie différenciée est possible

    « Le labo de langues me permet justement de réaliser cela car je peux les faire travailler en autonomie, selon leur niveau et à leur rythme ».

    Alors qu’il donne les consignes au labo de langues, au premier groupe un travail de recherche sur des sites internet allemands, une compréhension d’une vidéo à un autre, François peut, dans une salle mitoyenne, se concentrer sur la correction de travaux avec les autres étudiants.

    C’est un des arguments que retient également le chef d’établissement : « le labo de langues a eu pour effet de nous permettre de gérer les moyens horaires d’une manière différente (…) Au lieu de prévoir 3 heures dans l’emploi du temps pour l’anglais langue 1 et 3 heures pour l’anglais langue 2, l’enseignant peut les prendre ensemble et les faire travailler de manière différenciée ».

    Aujourd’hui, au lieu d’avoir deux fois 3 heures de cours, les élèves en prépa ont deux fois 4h30 ; c’est donc pour eux tout bénéfice pour leur apprentissage en langues étrangères « et ils apprécient », souligne Michel Larrory.

    Les temps de travaux sont calculés par l’enseignant pour permettre à chaque groupe de « tourner » sur une même séquence de cours. A la fin de chaque séquence, les étudiants se rassemblent au labo et « libèrent la parole ».

    Kallysta2_jean23_130513Discussions au labo, la clé des progrès

    « Pratiquement toujours, en fin de séquence, il y a cette prise de parole qui est très importante et qui est possible justement grâce au labo de langues (…) Tous peuvent prendre la parole en même temps, sans se gêner car chacun est concentré avec son casque sur ce que dit l’autre et sur ce qu’il dit lui-même, c’est le « pairing » », explique François.

    Dans un cours normal, sans labo, chaque élève peut s’exprimer l’un après l’autre. On comprend aisément le gain de temps que le labo permet et le « gain de pratique » aussi.

    « Avant, un bon élève dans une classe de 25 pouvait avoir un temps de parole d’une minute dans l’heure ; là, ils peuvent parler des demi-heures entières », argumente Cécile Loizeau, l’enseignante d’anglais.

    Cette année, les étudiants qui passent les concours pour entrer dans les grandes écoles, sont la première génération à avoir eu la chance de pouvoir suivre leurs cours de langues pendant deux ans avec le labo et les résultats à l’oral sont « surprenants », aux dires des enseignants.

    « Récemment, quand ils ont eu à faire des débats en pairing, on ne pouvait plus les arrêter ; j’ai eu à écouter des discussions allant jusqu’à trois quart d’heure » !, souligne François.

    Adieu timidité et appréhension, la parole se désinhibe !

    Avant le labo de langues, les élèves plutôt timides n’osaient pas lever la main, par peur du regard des autres ou bien parce qu’ils accusaient une forme de « trac ».

    « Tout cela disparaît totalement car c’est noyé dans le brouhaha des personnes avec leur casque qui parlent en même temps ».

    Avec le labo, la prise de parole devient presque banale et tellement naturelle « qu’ils finissent par ne plus en avoir peur », décrit François.

    Travailler la langue en profondeur et dans le détail

    Avec tous les différents médias qui peuvent être utilisées au travers du labo de langues, l’enseignant peut beaucoup plus approfondir chaque sujet.

    François nous décrit cette richesse d’usages : « avant, on se limitait à travailler un texte (…) Maintenant, pour un sujet, je débarque en classe avec 5 vidéos que chaque étudiant va travailler en parallèle ; une fois en pairing, ils pourront faire découvrir, en discutant avec leur camarade, ce qu’ils avaient sur leur vidéo ».

    Côté élève, c’est aussi l’enthousiasme qui règne, depuis que le labo de langues a fait son apparition.

    Concentration et motivation au labo de langues

    « Globalement ils aiment cette façon de travailler », souligne Michel Larrory. Il est toujours très surpris, lorsqu’il assiste à un cours, de constater le calme qui règne en classe, la concentration dont font preuve les élèves, « c’est assez impressionnant ».

    Ils apprécient aussi de pouvoir mesurer leur progression à tout moment de l’année.

    « Un des principaux intérêts de cet outil, c’est que les traces écrites ou orales des interventions des élèves restent et sont disponibles, ce qui permet de vérifier à chacun sa progression de septembre à juin, par exemple », précise Cécile.

    Un argument des plus valables dans des classes où les étudiants préparent des concours et où il est important « de mesurer comment on a amélioré sa prononciation, son intonation et sa connaissance », ajoute t-elle.

    Et progression incontestable du niveau de chacun

    Aux dires des enseignants, les élèves progressent mieux en utilisant le labo de langues.  Aussi, la différenciation possible des supports permet de faire travailler chaque élève en fonction du niveau où il entre dans la langue, ce qui est réellement intéressant

    « car chacun progresse par rapport à lui-même et non par rapport à la classe et un niveau théorique attendu », tient à souligner Michel Larrory.

    Un argument qui est repris par Cécile qui remarque souvent que, sur un même laps de temps, les élèves ne travaillent pas de la même façon. Certains ont déjà terminé un exercice de compréhension alors que d’autres ont besoin d’écouter plusieurs fois.

    « Je peux même intervenir en allant aider ceux qui ont du mal, mais ce qui est bien, c’est qu’ils n’ont jamais l’impression de ralentir la classe ».

    Avec ces nouveaux labos de langues modernes et simples d’utilisation, finies timidité, peur ou appréhension, adieu complexes et comparaison ; chaque étudiant des sections préparatoires de Jean XXIII fait son bout de chemin à son rythme au sein du labo, résultats à la clé !

  • Apprentissage réussi des langues avec le « labo » tout numérique et la « balado »

    Apprentissage réussi des langues avec le « labo » tout numérique et la « balado »

    200620114dff0e0181603Avec l’enseignement de l’anglais obligatoire depuis 2005 dès le cycle 2, les enfants du premier degré sont censés acquérir les bases pour être au même niveau que leurs voisins et «rentrer dans le moule» du Cadre Européen commun de référence pour les langues. Dans les faits, des témoignages de parents d’élèves affirment que les heures attribuées à l’anglais à l’école primaire sont épisodiques : la machine n’est donc pas en marche partout de manière homogène. Et alors que Luc Châtel déclarait en janvier, vouloir «réinventer l’apprentissage de l’anglais», en suggérant un enseignement dès l’âge de trois ans, il va bien falloir trouver des moyens d’apprentissage novateurs pour faire apprendre les langues à nos bambins…

    Les Nouvelles Technologies peuvent-elles répondre à ce défi ? Quels sont les atouts du Laboratoire de langues tout numérique et de la baladodiffusion pour cet apprentissage « obligatoire« .

    Gain de temps et plus de pratique pour le laboratoire tout numérique

    Autrefois, il y avait le laboratoire de langues classique, les cassettes à bandes qui déroulaient et qu’on rembobinait ; maintenant le labo est tout numérique, le labo du futur, super moderne. Mais avec son nouveau look très «design», il  compte aussi dans sa valise un bon nombre d’atouts comme nous l’expliquent les enseignantes du collège du Sacré Cœur à Thonon les bains.

    La salle où enseigne Emily Yon, professeur d’anglais, comporte 32 ordinateurs en réseau sur lesquels est installé le laboratoire de langues tout numérique. Avec cet outil, elle passe des activités écrites aux activités orales en un seul clic. Cela lui permet de faire beaucoup plus d’exercices en une heure de cours. Le Labo classique était trop compliqué, trop archaïque et donc moins efficace. «Un exercice de présentation qui nécessitait quatre heures pour faire passer tous les élèves de la classe, ne prend plus que quinze minutes avec le logiciel», nous explique t-elle. Sa collègue, Viviana Michaux ajoute : «il nous est possible de réaliser une quantité impressionnante d’exercices, écouter des fichiers, les répéter, décrire des images, réaliser des chats, créer des podcasts, faire des dictées, utiliser des flashcards…».

    Le laboratoire de langues permet donc un gain de temps, dans la mesure où, sur la même heure, l’enseignant peut réaliser plusieurs choses.

    «Un laboratoire de langues permet à l’enseignant de superviser la salle de classe, de la gérer par groupe et/ou individuellement, de contrôler les accès internet, d’écouter et même d’apporter une aide individualisée. Il peut varier le type d’exercice en combinant texte, audio, vidéo sous des formes actuelles de communication comme « le chat » écrit, le sous-titrage, le doublage, les jeux de rôles ; évaluer les besoins de chacun et faire évoluer leurs scénarios pédagogiques et mesurer les progrès très rapidement. Une véritable immersion dans la langue enseignée est possible en respectant le rythme de tous», déclare Dominique Dupuy de Kallysta.

    Quand baladodiffusion rythme avec prolongation

    Prolongation, sous-entendu prolongement du travail de l’élève en dehors de la classe, car là est tout l’intérêt de la baladodiffusion.

    Au départ, nous retrouvons les mêmes méthodes de travail que «le labo de langues» : le professeur fournit à l’élève un document audio ou vidéo avec une activité à réaliser. Le matériel informatique «standard» peut suffire à utiliser la baladodiffusion (ordinateur + enceintes), mais il est judicieux de prévoir un baladeur numérique par élève pour parfaire l’équipement.

    Aniella Lebeau est professeur d’anglais au Collège d’Ancemont dans la Meuse, département dynamique pour l’apprentissage des langues vivantes où le Conseil Général a investi pour que tous les élèves entrant en 6ème soient équipés d’un baladeur MP4. Elle nous parle de son expérience en baladodiffusion : «nous travaillons de temps en temps avec les baladeurs en classe, mais le plus gros du travail se fait en dehors de la salle de classe. Certains écoutent leurs fichiers dans la cours de récréation, en salle de permanence, au CDI et à la maison bien sûr» ! «Le temps de parole, qui est quand même dérisoire en classe, est plus que doublé avec les baladeurs ; imaginez ce que cela change sur une scolarité» !

    Pour les deux usages : plus de motivation, moins de timidité

    Le baladeur ou le laboratoire de langues affichent les mêmes atouts en terme de travail : les élèves peuvent s’écouter, recommencer avant de soumettre leur travail au groupe ou à l’enseignant, comme en témoignent Douglas et Camille, élèves au collège de Thonon les bains : «on a le droit à l’erreur, on peut effacer et on peut recommencer jusqu’à l’instant où il faut rendre nos travaux au professeur. On a moins de stress de parler devant tout le monde comme en pleine classe. Si notre accent est mauvais, il n’y a que le prof qui l’entend (…)».

    Du côté des élèves, pas de doutes, ces nouvelles technologies font l’unanimité. Ils se l’approprient aisément car ce genre d’appareils les motive plus qu’un nouveau manuel scolaire, par exemple. Elles réduisent aussi le handicap d’expression orale qui peut exister entre les élèves. «L’utilisation du labo de langues lève la timidité de certains adolescents. Il débloque et désinhibe ceux qu’on n’entend pas habituellement en classe», nous confie Sylvie Kuhn, enseignante d’anglais au Collège de Thonon les bains.

    «J’ai des élèves que je n’entends pas en classe, non pas parce qu’ils ne sont pas attentifs, mais parce qu’ils n’osent pas. Avec les baladeurs, ces élèves là me rendent leurs exercices d’expression orale comme les autres et les réussissent», témoigne Aniella Lebeau.

    Meilleure expression orale, allongement de la durée d’exposition à la langue, motivation des élèves… suivis de meilleurs résultats ?

    Il n’y a pas de miracles, l’utilisation de ces outils dernières générations oblige quand même l’élève à travailler. Passé le cap de la nouveauté, les enseignants remarquent souvent une stagnation des progrès. «Le premier mois d’utilisation a été surprenant, les progrès ont été spectaculaires ; mais, durant les deux mois suivants, nous avons assisté à un palier, voire une mini régression», précise Emily Yon.

    Au professeur de maintenir les élèves en haleine, pour suivre la progression. Et pour cela, il doit organiser son temps de préparation et trouver des ressources variées et diversifiées. «Le laboratoire de langues, c’est une boîte vide qu’il faut remplir de médias. Heureusement, il y a de nombreuses ressources sur Internet et de plus en plus de contenus numérisés», nous confient les enseignantes du collège de Thonon les bains. Point de vue partagé par leur collègue de la Meuse «Internet représente un mine d’or ; le plus long, c’est de chercher des podcasts adaptés à la séquence étudiée».

    En dehors de la formation que l’enseignant a la possibilité de recevoir pour utiliser ces outils, il lui faut donc compter un temps de préparation important mais aussi un temps pour l’écoute et la correction des enregistrements des élèves, mais, pour ces enseignants «le jeu en vaut la chandelle». «Mes élèves sont plus confiants lors des évaluations orales, obtiennent des meilleurs résultats lors de ces évaluations et leur diction est meilleure», conclut Aniella Lebeau.