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  • Les défis twitter des #tweetclasseHG

    Les défis twitter des #tweetclasseHG

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Olivier Quinet et Guillaume Veyret présenteront « Les défis twitter des #tweetclasseHG » sur la session I : Culture numérique & codes

     

    Problématique pédagogique :

    Les questions de l’acquisition et surtout la consolidation des apprentissages sont une constante de l’enseignement. De nombreuses études existent sur ces sujets et offrent des pistes déjà largement explorées.
     
    D’un côté, des travaux présentent l’importance du travail métacognitif, de la nécessité d’engager les élèves dans une démarche de réinvestissement et de création afin d’inscrire les savoirs et savoir-faire dans un temps plus long; il s’agit alors de travailler des savoir-faire complexes.
     
    De l’autre, l’importance des réactivations mémorielles pour faciliter la rétention des informations. Bien plus qu’un simple « rabâchage » ou une simple relecture de cours, il doit inviter l’apprenant à réinvestir ses savoirs. Or, cette démarche a souvent du mal à se mettre en place surtout dans les disciplines dans lesquelles les programmes sont restés linéaires (notamment en Histoire-géographie).
    Viennent ensuite l’engagement et la motivation de l’élève qui imposent bien souvent à l’enseignant de varier les situations d’apprentissage, la coopération entre pairs et les vertus du socio-constructivisme…
     
    Bien souvent, l’enseignant, tel un marionnettiste, tire ces différentes ficelles avec la difficulté d’un dosage bien réparti. Dans notre cas, 4 enseignants d’Histoire-Géographie liés entre eux virtuellement par le réseau social twitter vont se rejoindre sur ces thématiques et mettre en place une activité les mettant en symbiose.
     

    Présentation de la techno utilisée :

    4 classes de 4èmes (puis 5 la 2ème année) vont se retrouver impliquées dans des défis en Histoire-Géographie sur twitter. Ce choix ouvertement numérique apportait des plus-values importantes par rapport à d’autres activités:
    ● la puissance des réseaux sociaux pour mettre en relation rapidement des élèves géographiquement éloignés et ainsi contribuer à leur ouverture d’esprit, à travailler l’estime de soi.
    ● l’émulation et la motivation générées par la ludification.
    ● la possibilité de convoquer par ce biais l’éducation au numérique, au comportement responsable sur internet.
    ● le format de micro-blogging contraignant les élèves à une production courte imposant toutefois un choix pertinent de ses éléments constitutifs.
     
    Chaque défi doit amener la classe à avoir un raisonnement géographique ou historique et travailler les compétences du socle (analyser un document, raisonner, se repérer dans l’espace et le temps…). Des comptes spécifiques aux classes impliquées ont été créés.
     
    Pour la saison 1, une classe lance un défi à une autre, qui a une semaine pour relever le défi et en proposer un autre. La classe qui lance un défi corrige la réponse de l’autre classe et attribue des points si le tweet respecte les critères de réussite (capacités disciplinaires attendues, balise #tweetclasseHG , orthographe, politesse…)
    Une fois que chaque classe a lancé et relevé un défi, la manche est terminée. Une année est composée de 4 manches.
     
    Lors de la saison 2, les défis à 5 classes ont permis à l’une d’entre elle de jouer le rôle d’évaluateur et d’éviter d’être juge et partie. Cette saison a aussi été l’occasion de diversifier les productions demandées aux élèves.
     
    A chaque étape, ce sont les élèves qui préparent et tweetent leurs défis. Le but est aussi de développer la coopération et l’entente au sein de la classe.
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    les défis twitter en Histoire Géographie mettent en exergue les nouvelles possibilités de travail collaboratif permises notamment par les plateformes de microblogging comme twitter. Le numérique ouvre ainsi un nouveau champ des possibles permettant à des élèves issus d’univers scolaires variés de travailler ensemble et de renforcer leur estime d’eux-mêmes.
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Après 3 ans de fonctionnement, ces défis twitter remportent toujours autant l’adhésion des élèves. De leur point de vue, les 2 facteurs qui jouent le plus sur leur motivation sont d’abord la rencontre (même virtuelle) avec d’autres élèves et ensuite la compétition générée par les défis. La phase de présentation qui démarre chaque saison permet de rencontrer des cultures et des profils différents mais aussi de mettre en exergue ce qui les rassemble.
     
    Pour les enseignants, la 1ère découverte fut de découvrir que, même réduit à 140 caractères, préparer des défis sur un thème précis nécessitait une rigueur et un temps certain de préparation. Mais au délà de ces difficultés, les défis twitter présentent des avantages certains: revenir sur les notions et savoir-faire déjà vus, engager les élèves dans un processus de création, discuter avec les élèves pour mieux connaître leurs usages d’internet, désacraliser l’évaluation grâce à l’évaluation entre pairs. Ce dernier point a par exemple été un enjeu central dans la saison 2 où chaque classe s’est vue attribuer le rôle de juge au moins une fois dans l’année. La réflexion sur les critères de réussite amène ainsi les élèves à s’interroger plus généralement sur les processus de l’évaluation pour mieux se l’approprier.
     
    Au niveau des acquis, ces défis ont l’avantage de replonger les élèves dans les chapitres déjà vus. Cette étape, qui nécessite de remobiliser des apprentissages vus les mois précédent, n’est jamais simple et présente réellement un niveau complexe pour les élèves. Dans les cas où les défis portaient sur une leçon en cours d’élaboration, ils ont permis d’aboutir à des mises en perspective, d’élargir le champ d’étude souvent réduit à quelques études de cas.
     
    Au niveau de l’outil, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour les prochaines saisons. La pratique du débat en live twitt, expérimentée en saison 2 sur la Justice sera reconduite et améliorée. Pour les défis, l’utilisation de learning apps ou de capsules faites par les élèves sont prévues afin de les diversifier et les complexifier car on le sait…quand il s’agit de gagner, nos élèves peuvent aller très loin !
     

     
     
    Plus d’info sur Olivier Quinet et Guillaume Veyret
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Augmenter un roman pour mieux comprendre la réalité : co-construction des savoirs en Lettres-Géographie-EMI

    Augmenter un roman pour mieux comprendre la réalité : co-construction des savoirs en Lettres-Géographie-EMI

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Marie Especel et Marlène Partyka présenteront « Augmenter un roman pour mieux comprendre la réalité : co-construction des savoirs en Lettres-Géographie-EMI » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     

    Contexte :

    Projet mené durant l’année 2016-2017en 4ème au collège Jacques Prévert de Bourg sur Gironde (33) par deux enseignantes, Marie Especel (Lettres) et Marlène Partyka (Histoire-Géographie). La classe et les deux enseignantes sont également engagées dans l’option média de l’établissement.
     

    Histoire du projet :

    Durant l’année 2015-2016, les deux enseignantes avaient expérimenté un EPI autour du roman Eldorado de Laurent Gaudé. L’objectif était de porter un regard croisé sur un sujet controversé : « les migrations internationales ».
     
    Ce projet interdisciplinaire Lettres-Géographie s’est également articulé autour de l’EMI. Il a été remarqué, suivi et présenté lors de diverses manifestations (FEI 2016, EIDOS64).
    Il mettait l’accent sur la collaboration entre élèves grâce au travail par groupes et à l’articulation entre les disciplines permettant de faire progresser le projet.
     
    Le numérique était au cœur de ce travail, favorisant le travail collaboratif de rédaction (via Google docs), permettant d’avoir des supports de travail communs d’une discipline à l’autre (via Padlet). Il favorisait aussi la partie EMI du projet (formation à la recherche et la vérification de l’information, travail de publication en ligne et utilisation d’un réseau social, Twitter).
     
    Plusieurs types de productions ont été demandées aux élèves : analyses de dessins de presse, production d’objets médiatiques, réécriture du roman sous forme de Twittroman (storify.com/mespecel/litterature-et-geographie-des-personnages-de-rom).
    Pour retrouver le projet dans son intégralité 
     

    Le projet 2016-2017 :

    Les enseignantes ont décidé de poursuivre sur la dynamique de l’année écoulée considérant le caractère urgent de travailler sur une thématique sujette à controverse (les migrations internationales, en particulier les migrations africaines) et donc d’armer les élèves face aux informations qu’ils reçoivent en masse, en particulier via Internet. La production attendue est nouvelle cette année.
     
    L’objectif est de produire une version augmentée du roman de Laurent Gaudé en ajoutant au texte des éléments issus des recherches des élèves et favorisant la compréhension du récit (production de résumés, de cartes d’identité des personnages) tout en élargissant les perspectives et en travaillant sur les thématiques abordées : ajout de cartes de géographie, lien vers des articles évoquant les thèmes du roman à travers le parcours d’un jeune soudanais fuyant vers l’Europe.
     
    Ainsi, la littérature amène les élèves à s’interroger sur l’actualité, l’actualité éclaire la littérature. Objectifs :
    – Etudier la manière dont la littérature évoque un sujet d’actualité.
    – Donner du sens à des concepts de Géographie abstraits grâce à la fiction.
    – Lire des documents littéraires et non littéraires (en particulier des articles) sur des supports médiatiques variés se rapportant à un même événement : les migrations internationales.
    – Acquérir des compétences en recherche et vérification d’information, en particulier en ligne.
    – Produire des informations sous des formes variées, textes et images : partage d’articles, résumés, synthèse de documents, cartes, infographies, interviews.
     

    Modalités pédagogiques et utilisation du numérique :

    Deux séquences, une en Lettre, une en Géographie, sont menées en parallèle avec la classe.
    Les élèves sont répartis en 6 groupes qui correspondent aux 6 chapitres pairs du roman Eldorado. Chaque élève travaille donc pour son groupe, chaque groupe pour la classe, chaque discipline pour l’autre discipline.
     
    Les travaux de recherche des élèves sont menés à partir d’un Padlet regroupant des supports interdisciplinaires provenant de différents médias. Au fil de leurs recherches élargies à l’ensemble du web, les élèves ajoutent des ressources au Padlet.
     
    Chaque groupe a un document de travail (Google doc) utilisé dans les deux disciplines.Les documents de travail sont ensuite utilisés pour ajouter des éléments dans le texte du roman grâce à l’outil en ligne Génial.ly : localisation sur une carte des lieux du roman et carte d’identité du pays, résumé de chaque chapitre, analyse de dessins de presse en lien avec les thématiques abordées dans le roman, partage d’articles permettant d’éclairer la fiction à la lumière de l’actualité, synthèses.
     
    Pour avoir un aperçu du travail (en cours de production à l’heure où nous déposons le projet pour Ludovia) 
     

    Relation du projet avec le thème de l’édition :

    Ce projet est au cœur du thème de l’édition 2017 de Ludovia. Le numérique, dans ce projet, permet à la fois la recherche et la collecte, mais aussi la production et le partage d’informations. Il s’agit également de collaborer au sein du groupe classe, en classe et hors la classe (via un groupe Messenger de classe par exemple).
     
    On demande par ailleurs aux élèves d’inscrire leur démarche dans un objectif de partage au sein du groupe classe (chaque groupe se charge d’une partie de la production finale), mais également de diffusion à destination d’un public plus large. Inscrire le projet dans une dimension collaborative favorise la motivation des élèves et permet à chacun de faire montre de ses capacités, quel que soit son niveau.
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Travailler sous forme de projet a pour objectif premier de placer les élèves au centre des apprentissages. Les supports sont donnés en amont aux élèves en parallèle de la lecture du livre. Ils arrivent donc en classe sensibilisés au sujet et au thématiques abordées.
     
    La dimension transversale des activités donne du sens aux apprentissages et permet une meilleure construction du savoir. Les élèves ont pu comprendre que la littérature n’était pas forcément un objet déconnecté de la réalité. Plus encore, le personnage du roman a permis d’incarner des concepts assez complexes pour des élèves de 4ème.
     
    Au final, il s’agit d’un projet qui, de par les thématiques choisies et les modalités de travail, propose d’interroger le rapport au savoir : apprendre, c’est chercher ensemble, se poser des questions et relever collectivement des défis.
     
     
    Plus d’info sur Marie Especel et Marlène Partyka
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Entre panique et geekisme : une difficile formation des professeurs d’histoire-géographie au numérique ?

    Entre panique et geekisme : une difficile formation des professeurs d’histoire-géographie au numérique ?

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    Former au numérique est un formidable défi… qui dure et semble ne pas avoir de fin.

    En effet, si les jeunes générations de professeurs maîtrisent l’outil d’un point de vue technique et si une partie des générations en cours de carrière s’y est adapté de gré ou de force, rares sont les utilisations réellement performantes de l’outil (le joli, le spectaculaire semblent plus importants que le fondamental tandis qu’une dérive vers la primauté au matériel s’affirme).

    A partir d’un stage du Paf réalisé en janvier 2015, cet atelier se propose de montrer à la fois ce qu’on peut réaliser en Histoire-Géographie d’original et d’accessible à tous les enseignants et à tous les matériels (analyse d’œuvres artistiques ; dialogues imaginaires ; sorties virtuelles)… Mais aussi les difficultés d’appropriation de ses pratiques pour les enseignants en formation.

    L’atelier se propose de voir comment on peut aider véritablement des enseignants à accepter d’utiliser le numérique (pour les plus sceptiques et inquiets) ou à en déceler les véritables apports derrière le côté souvent tape-à-l’œil ou fortement « technologisés » des « produits » proposés par les utilisateurs d’avant-garde.

    Le numérique doit avoir pour intérêt de faire mieux ce qu’on faisait auparavant sans lui, c’est-à-dire qu’il doit aider réellement l’élève dans la compréhension des contenus et des méthodes grâce aux multiples formes d’interactivités possibles.

    Mais cet apport n’est possible que s’il est adapté aux conditions de matériel d’un établissement, que s’il est adapté au type de public. Le numérique ne peut avoir une véritable efficacité que si l’enseignant qui l’utilise le met à sa norme.

    Relation avec le thème « Appropriations et détournements dans le numérique éducatif »

     

    Une des difficultés ressenties par les collègues face au numérique, c’est ce sentiment qu’on ne peut pas faire ce que font les formateurs. Aussi consomment-ils des produits « finis » sans imaginer pouvoir, avec un investissement minimal en temps, en faire autant.

    L’atelier montrera comment il devient facile de créer selon ses besoins plutôt que de consommer ce qui vous correspond mal.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe

     

    Les activités numériques présentées dans cet atelier (et dans le stage du Paf qui l’a inspiré) permettent de réaliser des sorties virtuelles sur un terrain préalablement « défriché » par l’enseignant, des dialogues imaginaires avec de grands personnages de l’Histoire afin de découvrir une période ou d’analyser le sens d’un texte, des PAO qui ne soient pas strictement linéaires mais introduisent de l’interactivité.

    Le travail réalisé en salle informatique est guidé à la fois par l’ordinateur et le professeur, celui-ci ayant pour mission de débloquer les blocages pas ou mal prévus lors de la conception de la séance. Généralement, les meilleurs élèves parviennent à réaliser les tâches attendues sans aide véritable de l’enseignant alors qu’au contraire les élèves habituellement en difficulté avancent à leur rythme et osent questionner (ce qu’ils ne font jamais en classe « normale »).

    Cependant, en situation de formation à la réalisation de ces séances, avec un public d’enseignants, on découvre les difficultés de ceux-ci à vaincre des réticences (peur du problème imprévu en classe), à croire en leurs possibilités, à suivre un didacticiel précis… voire à réaliser des tâches simples comme le copier-coller.

     

    A propos de l’auteur : Thierry Bonnafous
    Découvrir le programme ExplorCamps Ludovia#12.

     

     

    Liens déjà accessibles en rapport avec cet atelier :

     

    http://hgmatisse.free.fr/tolosamedia2/Telecharg/PrepaGrille.doc (grille pour préparer une séance numérique)

     

    http://hgmatisse.free.fr/tolosamedia2/Telecharg/Carnoux.doc (travailler un contenu sur une page word)

    http://hgmatisse.free.fr/pwp/AnalysePaysage.ppt (travailler une méthode avec une PAO)

     

    http://hgmatisse.free.fr/TramT1/index.htm (ligne T1 du tramway de Toulouse)

    http://hgmatisse.free.fr/ZigZag2010/1N.htm (quartier de Borderouge à Toulouse)

     

    http://hgmatisse.free.fr/Pericles/index.htm (dialogue imaginaire avec Périclès)

    http://hgmatisse.free.fr/tolosamedia2/CreateurDialoguesVirtuels/index.htm (programme de création de dialogues)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Les voyages virtuels forment la jeunesse

    Les voyages virtuels forment la jeunesse

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    Problématique pédagogique :

    La géographie est une science de l’espace, un espace aménagé par les hommes. On continue cependant à l’étudier entre les quatre murs d’une classe faute de pouvoir, à cause de difficultés multiples, aller la découvrir sur le terrain.

    Ce que les élèves peuvent voir par eux-mêmes dans leur vie personnelle n’entre pas toujours en résonance avec les apports des cours. Ce que les cours présentent est souvent une présentation en deux dimensions de l’espace (sans vraie perspective d’espace, ni prise en compte des évolutions temporelles de l’espace).

    Il faudrait donc pouvoir sortir sans sortir, être sur place sans quitter sa place, sans quitter sa classe. Mettre plus concrètement l’élève avec la réalité du terrain peut lui permettre de saisir les enjeux d’aménagements souvent proches et pourtant lointains.

    Apport du numérique :

    L’atelier se propose de voir comment l’ordinateur connecté aux réseaux informatiques peut affranchir les élèves des murs de la classe, les plonger dans la réalité d’un espace sans pour autant avoir recours à des technologies de reconstitution en 3D demandant des matériels et des débits informatiques dont tous les établissements ne disposent pas.

    Non seulement, il est possible de se déplacer dans l’espace comme dans une vraie sortie mais le « programme » offre le moyen d’une meilleure compréhension de l’espace visité grâce à des explications et des coups de projecteurs sur les éléments majeurs, des aides méthodologiques, des documents d’accompagnement et, in fine, des moyens pour évaluer la bonne compréhension des apports de la visite menée virtuellement.

    Relation avec le thème « Numérique et éducation, entre consommation et création » :

    Une des difficultés ressenties par les collègues face au numérique, c’est ce sentiment qu’on ne peut pas faire ce que font les formateurs.

    Aussi consomment-ils des produits « finis » sans imaginer pouvoir, avec un investissement minimal en temps, en faire autant.

    L’atelier montrera comment il devient facile de créer selon ses besoins plutôt que de consommer ce qui leur correspond mal.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Les activités numériques présentées dans cet atelier permettent de réaliser des sorties virtuelles sur un terrain préalablement « défriché » par l’enseignant (prise de photos par exemple).

    Le travail réalisé en salle informatique est guidé à la fois par l’ordinateur et le professeur, celui-ci ayant pour mission de débloquer les blocages pas ou mal prévus lors de la conception de la séance. Généralement, les meilleurs élèves parviennent à réaliser les tâches attendues sans aide véritable de l’enseignant alors qu’au contraire les élèves habituellement en difficulté avancent à leur rythme et osent questionner (ce qu’ils ne font jamais en classe « normale »).

    L’expérience montre que ce type de travail marque mieux les élèves qui réutilisent spontanément les exemples vus dans leurs devoirs… mais aussi que la présence de l’enseignant est indispensable pour que l’ensemble fonctionne (en travail à la maison, l’activité est souvent survolée et sa richesse mal exploitée).

    Liens déjà accessibles en rapport avec cet atelier :

    Voir le programme complet des ateliers ExplorCamps

    Voir la bio de Thierry Bonnafous sur Ludovia 2014

  • Sur le chemin de l’école : notre coup de coeur du printemps

    Sur le chemin de l’école : notre coup de coeur du printemps

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    SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE nous plonge dans un quotidien hors norme, aux côtés de Samuel, Zahira, Jackson et Carlito, dont la soif d’apprendre mise au service d’un rêve les guide sur une route que nous avons tous empruntée, mais jamais de cette façon-là. Une incroyable aventure humaine appréciée par plus d’un million de spectateurs au cinéma, se déroulant dans des paysages grandioses, désormais à découvrir ou redécouvrir en haute définition Blu-ray.

    Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.

    Samuel, 13 ans (Inde)

    Samuel est l’aîné d’une famille de trois enfants. Né prématuré, il est handicapé et ne peut pas marcher. Dans son village d’origine, aucune école n’acceptait Samuel. Esther, sa maman, a décidé de déménager pour que son fils puisse suivre une scolarité normale. Toute la famille habite maintenant à Kuruthamaankadu, un village de pêcheurs situé dans le sud de l’Inde, au bord de la mer du Bengale. Dans la hutte, faite de feuilles de palme, il n’y a ni eau ni électricité.

    À Periyapattinam, toute l’école est mobilisée pour que le jeune garçon puisse suivre les cours. Samuel est le seul de la famille à savoir lire. Cela lui demande de la concentration, mais aussi un effort physique. Sa diction n’étant pas très bonne, il doit forcer sur sa voix pour se faire comprendre. Esther aime que son fils lui raconte des histoires. En Inde, l’école n’est obligatoire que depuis 2010, mais aujourd’hui encore, la plupart des familles n’ont pas les moyens d’y envoyer tous leurs enfants.

    Samuel ne peut rien faire seul. Sa relation avec ses deux jeunes frères est incroyable. Pour aller à l’école, chaque jour, pendant plus d’une heure, les deux frères le tirent et le poussent dans un fauteuil bricolé avec des objets récupérés, sur plus de quatre kilomètres de chemins sablonneux, à travers des rivières et des palmeraies.

    Samuel souhaite devenir médecin pour aider les enfants qui, comme lui, souffrent de handicaps.

    Zahira, 12 ans (Maroc)

    Zahira est une jeune Berbère de douze ans qui habite un village perdu de la vallée d’Imlil, au cœur des plus hauts sommets de l’Atlas marocain. L’hiver, les températures peuvent descendre jusqu’à – 20°C, avec plusieurs mois de neige.

    Dans ces villages reculés, les populations sont loin de placer la scolarisation de leurs enfants en tête des priorités. Encore aujourd’hui, dans les villages alentour, beaucoup de pères ne souhaitent pas que leurs filles quittent le village pour aller à l’école. La jeune Zahira et sa famille vivent à quinze sous le même toit.

    Comme tous les lundis, Zahira se lève à l’aube et quitte son village pour se rendre au foyer d’Asni, situé à plus de vingt-deux kilomètres, où elle est scolarisée en classe de sixième. Zahira doit franchir des cols et des vallées, souvent dans des conditions extrêmes. Après une longue marche solitaire, Zahira retrouve ses copines, Zineb et Noura, qui habitent dans une autre vallée.

    En cheminant, elles récitent leurs leçons, parlent de leur vie au foyer et à l’école. Zahira marche toujours en tête, menant le trio. Elles s’amusent et plaisantent, mais s’inquiètent toujours de savoir si elles trouveront un transport une fois sur la route, car rares sont ceux qui acceptent de prendre des filles.

    Très assidue, Zahira a toujours été parmi les premières de sa classe. Ses excellents résultats lui ont d’ailleurs valu une bourse. Sa famille est très fière d’elle. Elle est la première génération à se rendre à l’école.

    Plus tard, Zahira souhaite devenir médecin pour aider et soigner les pauvres.

    Jackson, 11 ans (Kenya)

    Jackson est un jeune Kenyan âgé de onze ans de la tribu des Sumburu. Tous les jours, Jackson risque sa vie pour rejoindre son école, située à plus de quinze kilomètres de chez lui. Sa sœur Salomé, âgée de six ans, l’accompagne sur le chemin de l’école. À la saison sèche, il n’est pas rare que Jackson et Salomé partent le ventre vide de la maison.

    Ce territoire immense est dangereux. Des bandes armées pillent les villages, et les éléphants, très agressifs, n’hésitent pas à poursuivre et à tuer ceux qu’ils croisent sur leur chemin. À onze ans, Jackson gère déjà les revenus de la famille, ainsi que les relations souvent difficiles avec le voisinage.

    Sur le chemin de l’école, Jackson impose un rythme très soutenu. Lorsque Salomé est fatiguée ou quand elle a peur, il lui prend la main, la rassure, lui raconte des histoires ou lui chante des chansons – uniquement en terrain découvert. Jackson et Salomé sont très proches. Cela fait des années que Jackson veille sur elle et la protège. Il veut qu’elle étudie comme lui pour qu’elle puisse se défendre et choisir elle-même son avenir. Il est toujours là lorsqu’elle a un problème, même à l’école.

    Malgré sa situation familiale très difficile, la motivation de Jackson pour aller à l’école est immense et inébranlable. Non seulement ce jeune garçon de onze ans risque sa vie tous les jours, mais il est aussi brillant. Lors des premières évaluations, il a obtenu d’excellents résultats et s’est vu attribuer une petite bourse pour l’aider à étudier. Chaque année, il doit payer son uniforme et ses stylos. Son uniforme est son bien le plus précieux ; il en prend soin personnellement.

    Même s’il n’a jamais vu d’avion, Jackson rêve de devenir pilote et de découvrir le monde.

    Carlito, 11 ans (Argentine)

    Depuis l’âge de six ans, chaque matin de la semaine, Carlito parcourt plus de dix-huit kilomètres à cheval à travers les montagnes et les grandes plaines de la Patagonie pour se rendre à l’école.

    Fils de berger, Carlito vit en pleine nature, isolé au pied de la Cordillère des Andes. Avec son père Gilberto, sa mère Nelida et sa petite sœur Micaela, il habite une petite maison d’à peine vingt mètres carrés. Les parents dorment à même le sol pour laisser la minuscule chambre aux enfants. Même si leur vie est très simple, elle est heureuse.

    Carlito aime l’école, il adore s’instruire et apprendre. Il veut rester dans sa région, près des siens, et devenir vétérinaire. Cette année, Carlito ne part plus seul à l’école. Sa petite sœur Micaela, âgée de six ans seulement, l’accompagne tous les matins.

    Pour ce périple, ils traversent des paysages magnifiques et escarpés à travers lesquels le cheval, appelé Chiverito, est bien plus qu’une simple monture. Sur des sols parfois instables et sous une météo qui peut être très dure, la complicité entre l’enfant et l’animal doit être totale. Des paysages magnifiques à l’ambiance mystique de la grande plaine, Carlito et sa sœur accomplissent une véritable odyssée chaque jour pour aller vers le savoir.

    Plus d’infos :
    Sortie du film en Blu-ray, DVD et VàD le 23 avril 2014

     

     

     

     

  • HistoQuizz désormais gratuit pour iPhone et iPad

    HistoQuizz désormais gratuit pour iPhone et iPad

    hsitoquizz2_210314

    HistoQuizz permet de confronter ses connaissances en histoire à travers quatre périodes (antiquité, moyen-âge, moderne et contemporaine), dans des challenges progressifs adaptés à tous les niveaux.

    Histoquizz_210314Concrètement, HistoQuizz se présente comme un grand questionnaire thématique et animé sur les dates clés, les inventions qui ont fait avancer l’humanité, les grandes batailles qui ont secoué le monde, les artistes dont les œuvres ont traversé les siècles, les héros qui ont marqué leur époque, et bien d’autres choses encore…

    Cette appli est déjà utilisée dans les classes comme le monter ce retour d’usages, mis en ligne sur LudoMag en septembre 2013.

    Plus d’infos :
    Histoquizz sur iTunes
    HistoQuizz sur Google Play
    Lien vers la vidéo du jeu

  • BAC 2013 : réviser le programme de géo en jouant sur internet

    BAC 2013 : réviser le programme de géo en jouant sur internet

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    Ils créent leur propre entreprise de création de sites web, Le Sud Multimédia, dès 1998. Réunissant leurs connaissances informatiques et universitaires, ils s’attellent à la conception de sites de jeux et mettent en ligne www.jeux-geographiques.com en octobre 2008.

    Jeux Géo, c’est aujourd’hui + de 80 jeux culturels en flash permettant de tester ses connaissances en géographie.

    Le classement et les différents Podiums et tournois organisés chaque semaine, permettent de se mesurer aux meilleurs joueurs, entre amis, en famille, entre élèves d’une même classe

    Des jeux pour réviser le BAC

    En cette année 2013, 11 jeux axés sur le programme du Baccalauréat ont été développés : La mondialisation, Les USA, L’Asie, Le Brésil, Les Caraïbes, La Russie, l’Afrique Saharienne, Le continent Américain, L’Afrique du sud, l’Afrique et la Mégalopole Japonaise.

    Ces jeux ont été conçus en collaboration avec des professeurs afin d’offrir gratuitement aux élèves de terminale une ressource ludique qui leur est familière pour réviser leur programme de géographie pour le Baccalauréat.

    Une référence chez les scolaires

    Jeux géographiques est déjà recommandé depuis longtemps par de nombreux établissements scolaires dont le portail des collèges du Var, les Académies de Lille et de Reims, la Fédération Wallonie Bruxelles et le Carrefour de l’Éducation Québécois.

    Jeux géographiques prévoit également très bientôt une série de jeux pour réviser le programme de géographie du Brevet des collèges.

    Jeux Géo en chiffres

    250 000 visiteurs uniques mensuel ; 20 000 visites par jour en moyenne ; 4 millions de pages vues par mois ; 382.000 inscrits sur le site Internet ; + de 8500 fans actifs sur facebook.

    Plus d’infos :
    www.jeux-geographiques.com
    Jeux Geo sur facebook
    aurelie@jeux-geographiques.com