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  • L’Agence universitaire de la Francophonie appuie la création de « l’Université Numérique de Côte d’Ivoire »

    L’Agence universitaire de la Francophonie appuie la création de « l’Université Numérique de Côte d’Ivoire »

    Ce projet vise à moderniser le système d’’enseignement supérieur et de recherche du pays par le déploiement des technologies de l’’information et de la communication pour l’éducation (TICE) et de la formation ouverte et à distance (FOAD).

    Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Gnamien Konan a sollicité l’expertise de l’AUF pour le démarrage de la phase de création de l’UNCI. La convention de partenariat signée le 12 décembre 2014 confie notamment à l’AUF les missions d’assistance suivantes :

    . l’’établissement d’un inventaire des cours en ligne de niveau universitaire, accessibles gratuitement, et des formations ouvertes et à distance diplômantes et payantes ;
    . la sélection d’une partie de ces cours en adéquation avec les besoins ivoiriens et la formation d’enseignants pour créer des parcours de formation ciblés utilisant les cours en ligne sélectionnés, ou des cours créés par eux, qui seront utilisés par l’UNCI ;
    . la création d’une « fabrique à CLOM / MOOC » pour la production de cours filmés, accompagnée de la formation des enseignants à la conception de ce type de dispositif de formation à distance ;
    . la mise en œoeuvred’’un dispositif de formation en partie à distance en informatique et Internet pour les étudiants de 1er cycle.

    Le projet d’université numérique de Côte d’’Ivoire permettra de faire face au nombre accru d’étudiants entrant dans les cycles d’enseignement supérieur en recourant massivement à la formation à distance au sein des universités et grandes écoles du pays.

    « Le déploiement des TICE est déterminant pour le développement et l’avenir du système ivoiriend’’enseignement supérieur et de recherche qui doit faire face, comme la plupart des pays en émergence, à une massification croissante de ses étudiants. L’Agence œoeuvre depuis de nombreuses années à la promotion de ces outils dans les systèmes éducatifs. Nous sommes donc fiers que les autorités ivoiriennes aient sollicité notre savoir-faire humain et technique pour ce projet ambitieux », indique Bernard Cerquiglini, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie.

    Pour plus d’’informations : www.auf.org

  • Le cours en ligne ouvert et massif : un accélérateur d’accès à l’enseignement supérieur dans les pays francophones ?

    Le cours en ligne ouvert et massif : un accélérateur d’accès à l’enseignement supérieur dans les pays francophones ?

    La conférence introductive a dressé l’état des lieux de ce que les universités francophones peuvent tirer des CLOMs. Deux tables rondes ont abordé la stratégie des institutions et les conditions de la réussite d’un CLOM pour les enseignants. La conclusion participative a formulé quelques constats et précisé le rôle et les défis que l’AUF devra relever.

    Trois aspects essentiels au développement des CLOMs dans les pays émergents se sont dégagés : les modèles pédagogiques, les modèles économiques et les publics cibles.

    En matière de pédagogie, la variété des approches repose sur une idée commune : la nécessité d’avoir des contenus d’excellence. S’il n’existe pas de spécificité pédagogique francophone dans ce domaine, il convient néanmoins d’apporter un soutien à la recherche en matière de pédagogie numérique, de faciliter l’existence d’expérimentations et de relayer les pratiques. Il faut aussi favoriser une pédagogie de l’innovation, notamment à l’égard du corps enseignant du Sud.

    En ce qui concerne le modèle économique francophone pour les CLOMs, la situation est plus complexe. Le modèle de la gratuité d’inscription ne peut être remis en cause, surtout dans des sociétés aux économies fragiles. Cependant, la multiplication des CLOMs posera la question de leur mode de financement. Il faudra soutenir financièrement les projets du Sud en ingénierie de formation et logistique afin de faciliter leur démarrage, mais aussi veiller à ce que ces initiatives ne reposent pas sur des modèles fragiles. Partenariats, mutualisation interuniversités, services de tutorat individualisé payant, demande de frais raisonnables pour le passage de certifications authentifiées et pour la délivrance de crédits universitaires ont été évoqués et doivent permettre aux institutions et aux équipes pédagogiques d’assurer la pérennité de leurs innovations pédagogiques.

    Le public des CLOMs dans les pays du Sud semble, quant à lui, aussi hétérogène que celui des pays développés. Cependant, les universités du Sud devraient cibler prioritairement les étudiants inscrits à une université proposant un CLOM ainsi que le public de formation continue en recherche d’une certification. Ces deux catégories d’apprenants sont à privilégier afin d’appuyer l’accès à l’enseignement supérieur et de répondre à la problématique de la massification et du déficit d’enseignants.

    « Avec les CLOMs (ou MOOCs), nous sommes aujourd’hui, sur le plan de l’enseignement, devant une rupture pédagogique. La méthode linéaire a fait son temps, en particulier dans les pays du Sud où la massification est importante. Il est par conséquent essentiel, ainsi que l’a montré ce séminaire, d’avoir une vraie réflexion qui permette à nos partenaires du Sud de s’insérer dans la dynamique mondiale sans trop de retard », explique Abdellatif Miraoui, Président de l’Agence universitaire de la Francophonie.

    L’AUF accompagne les pays francophones en développement dans cette nouvelle voie pédagogique. Elle appuiera la création d’un CLOM certifiant sur les compétences TICE des enseignants du scolaire et du supérieur, avec l’aide d’un consortium d’établissements pour délivrer des crédits universitaires. Elle continuera aussi de favoriser la production de CLOMs au Sud à travers des appels à projets, à l’instar des 5 projets de CLOMs sélectionnés au terme de son appel d’offres 2013-2014.

    Liste des participants
    Conférence introductive : Thierry Karsenti (Université de Montréal, Québec)

    Table ronde 1 : Rachid Bendaoud (Université Caddi Ayyad, Maroc), François Germinet (Conférence des présidents d’université, France), Catherine Mongenet (Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, France), Dimitrio Noukakis (École polytechnique fédérale de Lausanne, Suisse), Jacques Raynauld (HEC Montréal, Québec), Emmanuel Tonyé (Université de Yaoundé 1, Cameroun).

    Table ronde 2 :  Remi Bachelet (École centrale de Lille, France), Rachid Boutti (Université Ibnou Zohr d’Agadir, Maroc), Mathieu Cisel (École normale supérieure de Cachan, France), Geneviève Kabré (Université de Ouagadougou 2, Burkina Faso), Samiha Khalifa (Université de Jendouba, Tunisie), Christine Vaufrey (Thot cursus, Québec), interventions en visioconférence via les Campus numériques de l’AUF à Ouagadougou (Burkina Faso) et Dakar (Sénégal) de trois apprenants ayant suivi un MOOC.

    Conclusion participative : Alain Jaillet (Université de Cergy Pontoise, France) et Jacques Wallet (Université de Rouen, France)

    Plus d’infos :
    Vous trouverez ici l’ensemble des interventions en vidéo du matin et ici l’après-midi

  • 2e Sommet francophone sur les usages de l’iPad en éducation

    2e Sommet francophone sur les usages de l’iPad en éducation

     

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    Le premier Sommet de l’iPad en éducation a initié une réflexion et de nombreux échanges sur l’utilisation de ce nouvel outil en contexte éducatif. Cette seconde édition permettra de prolonger la réflexion sur cet outil technologique de plus en plus présent dans les salles de classe.

    Le Sommet sur l’iPad en éducation 2014 réunira plus de 120 intervenants d’établissements scolaires québécois et internationaux (des chercheurs, des conseillers pédagogiques, des enseignants, des directions et des professionnels) qui partageront leurs recherches et leurs pratiques sur l’utilisation de l’iPad à l’école.

    Depuis son apparition en 2010, l’iPad semble avoir suscité un engouement sans précédent dans les écoles primaires et secondaires. Au Québec, ils sont actuellement 10 000 élèves à utiliser de façon quotidienne l’iPad en classe. De telles expériences sont aussi en place dans de nombreuses écoles à travers le monde où des milliers d’élèves utilisent l’iPad chaque jour.

    Ces usages suscitent de nombreux questionnements quant aux effets de cet outil sur l’enseignement et l’apprentissage. Afin d’apporter un éclairage, tant scientifique que pratique, à tous les acteurs de l’éducation (enseignants, élèves, parents, directeurs d’école, conseillers pédagogiques et autres), les intervenants proposeront leurs recherches, conclusions et expertises.

    Comment intégrer ce nouvel outil dans les établissements scolaires? Comment concevoir des séquences de cours efficientes? Quels sont les usages dans les classes? Quels sont les défis rencontrés? Quelles modifications apporte-t-il au niveau de l’enseignement et de l’apprentissage?

    C’est à cet ensemble de questions que le second Sommet de l’iPad en éducation tentera de répondre.

    Notre correspondant, Sébastien Verbert, sera présent pour LudoMag ; plusieurs articles et retours sur ce Sommet seront à suivre prochainement sur notre média.
    Plus d’infos :
    Pour en savoir davantage, consultez le site sommetipad.ca.

    À propos

    La Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) en éducation se situe au cœur d’une stratégie nationale visant à faire du Canada l’un des meilleurs pays en matière de recherche et de développement. Les titulaires de chaire visent à atteindre l’excellence en recherche dans les domaines des sciences naturelles, du génie, des sciences de la santé et des sciences humaines.

    Le Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE) a connu depuis sa fondation en 1993 un développement remarquable et représente aujourd’hui, en ce qui a trait aux effectifs, à la productivité et au rayonnement provincial, national et international, l’un des plus importants centres de recherche scientifique au Canada dans le champ de l’éducation et, de façon plus particulière, dans le domaine de l’enseignement et la profession enseignante.

  • SILLAGES lance un nouveau concept de MOOC

    SILLAGES lance un nouveau concept de MOOC

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    L’initiative SILLAGES (ressources et formations en ligne pour l’ouverture Sociale et InternationaLe de L’Accès aux Grandes EcoleS), est conduite par l’association loi 1901 SILLAGES.info créée en 2011 et regroupant à ce jour :

    •    la Conférence des grandes écoles et ePrep, à l’origine de l’initiative,
    •    des grandes écoles : l’Ecole normale supérieure, l’Ecole polytechnique, l’EDHEC et l’ESSEC,
    •    des associations : l’Association des proviseurs de lycées ayant des classes préparatoires aux grandes écoles – APLCPGE -, des associations de professeurs de ces classes -l’ADEPPT et l’APPLS – et l’association Passeport Avenir,
    • des universités numériques thématiques (UNT) représentant les trois filières
    (économiques et commerciales, littéraires et scientifiques) : AUNEGE, UNISCIEL et UOH.

    L’ambition de SILLAGES est de développer une production collaborative de contenus pédagogiques multimédias, scénarisés et interopérables, de niveau L0, L1 et L2, et un accompagnement adapté. Elle vise à contribuer à l’offre numérique de l’enseignement supérieur français pour un large accès, tant au niveau social et territorial qu’international, aux grandes écoles de toutes filières, sans s’interdire la production de contenus en anglais mettant alors en valeur la spécificité de l’approche pédagogique française.

    Le président de l’association SILLAGES.info, Francis Jouanjean, délégué général de la Conférence des grandes écoles, déclare : « En France, les grandes écoles représentent 320 000 étudiants et délivrent 40% des grades de master ; elles mènent de nombreux projets favorisant la diversité sociale de leurs étudiants ; l’initiative SILLAGES y contribue par la voie du numérique. A l’international, les grandes écoles françaises développent une stratégie tenant compte de l’évolution du marché de l’enseignement supérieur à l’échelle mondiale ; dans ce contexte, l’initiative SILLAGES, ciblant les besoins des candidats internationaux, prend toute sa place ».

    Une offre pluridisciplinaire : plus de 800 ressources, plus de 300 000 visites

    Les ressources et formations SILLAGES, labellisés, élaborées notamment par des professeurs de CPGE des plus grands établissements, sont proposées sous licence Creative Commons pour une utilisation optimale par les étudiants comme par leurs enseignants ou tuteurs. Elles sont disponibles sur quatre sites interconnectés :

    •    Une plate-forme, hébergée sur les serveurs de l’Ecole polytechnique, offrant à ce jour plus de 550 ressources pédagogiques pluridisciplinaires (cours, exercices, travaux pratiques…).
    •    Un wiki, hébergé sur les serveurs de l’ESSEC, comptant déjà près de 150 articles pédagogiques complémentaires.
    •    Une chaîne vidéo proposant plus de 120 vidéos pédagogiques (à ce jour courtes vidéos d’expériences de physique-chimie ou de cours d’informatique).
    •    Et désormais, un site FLOT développant des formations en ligne ouvertes à tous (FLOT, appellation francophone de MOOC), libres et gratuites.

    Une communauté de 80 acteurs de 11 pays

    L’initiative SILLAGES rassemble aujourd’hui environ 80 acteurs francophones de 11 pays (Cambodge, Cameroun, Canada, Côte d’Ivoire, France, Laos, Liban, Sénégal, Suisse, Tunisie, Vietnam) se répartissant en une communauté d’auteurs et une communauté de pratique soutenant la production des ressources et formations SILLAGES.

    Au sein de cette communauté, développée depuis plus de 10 ans par ePrep, rassemblant des professeurs en classes préparatoires aux grandes écoles ou dans des formations équivalentes, des enseignants-chercheurs en grande école ou à l’université, des étudiants, des représentants d’organismes publics et privés, les besoins de terrain en terme de supports pédagogiques en ligne ont pu être identifiés au fil du temps, que ce soit pour l’ouverture sociale et territoriale ou internationale de l’accès aux grandes écoles.

    Deux exemples sont donnés par Nathalie Van de Wiele, coordinatrice de SILLAGES.

    Le premier en terme d’ouverture internationale : « En 2002, lors du tout premier colloque ePrep, à l’appel d’un professeur de physique enseignant en CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles) à l’INPHB (Yamoussoukro, Côte d’Ivoire) demandant des ressources en ligne pour pallier le manque de supports pédagogique ‘papier’ de l’Institut, une communauté de professeurs de CPGE a commencé à se cristalliser pour la production de telles ressources ».

    Le second en terme d’ouverture territoriale : « En 2011, à la demande d’une professeure de grec ancien en CPGE au lycée Montesquieu (Le Mans) désirant que ses élèves d’hypokhâgne restent en khâgne dans leur lycée d’origine qui n’offrait pas l’enseignement du grec en seconde année, SILLAGES a monté avec cette enseignante une formation en ligne de grec ancien, délivrant les crédits ECTS requis pour valider le parcours des élèves la suivant ».

    Un nouveau concept de MOOC : les FLOT SILLAGES

    Nathalie Van de Wiele, à la question

    « Pourquoi des MOOC SILLAGES ? »

    répond « Il ne s’agit pas pour SILLAGES de ‘faire des MOOC pour faire des MOOC’ mais de développer un projet réellement structurant par rapport à l’ensemble des ressources produites à ce jour en les organisant sous la forme de parcours pédagogiques scénarisés enrichis de nouveaux modules, adossés à des forums dédiés, ouverts à tout apprenant (au-delà des étudiants préparant les concours des grandes écoles). Cette méthode présente un triple avantage : valoriser les ressources existantes en les rendant plus faciles d’utilisation, les enrichir d’éléments interactifs adaptés à la formation en ligne, les faire connaître à un plus large public ».

    A partir de ces éléments, les formations en ligne ouvertes à tous – FLOT – SILLAGES, lancées le 20 mars ou en cours de développement, reposent naturellement sur un concept radicalement nouveau dans le paysage des MOOC.

    En droite ligne avec la mission de SILLAGES, ces formations contribuent à l’ouverture sociale, territoriale et internationale de l’accès aux grandes écoles de toutes filières et, par là même, constituent un outil de promotion du modèle français dans l’enseignement supérieur francophone. De plus, comme il en est de l’ensemble des développements SILLAGES, ces formations sont ouvertes à des synergies avec tous les acteurs du domaine.

    Libres et gratuites, labellisées, les formations FLOT SILLAGES s’appuient sur la demande du public visé, demande identifiée au fil du temps par les auteurs SILLAGES eux-mêmes, le plus souvent professeurs en CPGE à l’écoute des besoins de leurs étudiants, ou dans le cadre des partenariats menés par SILLAGES que ce soit, en terme d’ouverture sociale, avec des initiatives telles Passeport Avenir ou, en terme d’ouverture internationale, avec des établissements d’enseignement supérieur étrangers préparant leurs étudiants aux concours d’entrée aux grandes écoles françaises (comme l’Institut de Technologie du Cambodge où des professeurs de CPGE membres de la communauté de pratique SILLAGES effectuent régulièrement des missions d’enseignement solidaire organisées par SILLAGES).

    Généralement non diplômantes, le diplôme étant l’obtention du concours d’entrée en grande école lui-même, les formations FLOT SILLAGES disposent de dispositifs d’évaluation intégrés et de forums dédiés favorisant l’apprentissage par les pairs. Si l’usage de la vidéo a été volontairement réduit de façon à privilégier le travail au rythme de l’apprenant, l’attention de ce dernier est constamment stimulée tout au long de la formation par des invitations à s’exercer ou à interagir sur un forum. Les apprenants sont également invités à rejoindre la communauté de pratique SILLAGES pour participer au travail collaboratif de meilleure adaptation des ressources à la demande.

    Développées selon un modèle économique inédit reposant sur le bénévolat des auteurs et des équipes de production, les formations FLOT SILLAGES s’efforcent de compléter l’offre de MOOC existante et constituent parfois des premières nationales voire internationales dans le monde francophone.

    La plupart de ces formations utilisent comme point de départ les nombreuses ressources déjà produites sur les supports SILLAGES, l’accès aux FLOT se faisant par un site web relié aux sites existants : plate-forme, wiki, chaîne vidéo (si ce dispositif est adapté pour l’instant, un test d’utilisation de la plate-forme edX est en cours).

    le 20 mars 2014 quatre formations FLOT sont lancées en grec ancien, latin, programmation en langage Python, et (conseils utiles) vers l’excellence professionnelle. Des « Kits de survie » L0 en mathématiques et en français, ainsi que des FLOT spécifiquement conçus pour et avec les établissements d’enseignement d’Asie ou d’Afrique font partie des FLOT en cours de développement.

    Voici quelques particularités des quatre premières formations FLOT SILLAGES.

    FLOT : Programmation en Python pour débutants
    • Formation de niveau L0 destinée aux futurs étudiants des classes préparatoires scientifiques n’ayant pas suivi la spécialité de terminale S Informatique et sciences du numérique, ouverte à tout apprenant désirant faire ses premiers pas en programmation
    •    Volume de travail : 2 heures / semaine sur 5 semaines
    •    Le plus : cette formation a été ‘cobayée’ par plusieurs enseignants d’informatique ayant chacun permis l’amélioration des séquences, on approche ici la notion de MOOC collaboratif !

    FLOT : Grec ancien pour débutants
    •    Formation de niveau L0 à L2 développée à partir d’une formation mise en place au lycée
    Montesquieu en 2011 (ouverture territoriale), offrant des innovations telle le ‘kit de survie de l’helléniste’
    •    Volume de travail : 4 heures / semaine sur une année universitaire
    •    Le plus : première nationale voire internationale, cette formation pourra être utile à l’apprentissage du grec ancien dans l’ensemble du bassin méditerranéen, comme elle le fut sous une forme expérimentale pour des étudiants tunisiens en 2012

    FLOT : Latin pour débutants
    •    Formation de niveau L0 à L2 calquée sur la formation de grec ancien précédente, tout
    aussi surprenante (on y pratique le latin en consultant Ephéméris, un journal d’actualités en latin, ou en écoutant Nuntii Latini, une radio finlandaise en latin)
    •    Volume de travail : 4 heures / semaine sur une année universitaire
    •    Le plus : première nationale voire internationale, cette formation pourra être utile à l’apprentissage du latin dans l’ensemble du bassin méditerranéen, des liens ayant déjà été tissés par SILLAGES à ce propos avec la Tunisie et le Liban

    FLOT : Vers l’excellence professionnelle
    •    Formation ouverte à tout étudiant de L1 à L2 (CPGE, écoles en cinq ans, formations universitaires) et notamment aux étudiants des classes préparatoires des filières technologiques
    •    Volume d’étude des documents proposés : 40 heures
    •    Le plus : cette formation est découpée en sections pratiques introduites par des podcasts audios ; tous les conseils que peut rechercher un étudiant sur les métiers et carrières, le financement des études, la préparation aux oraux, le CV et les entretiens, l’alternance, etc., y sont donnés ; une formation utile en terme d’ouverture sociale !

    Plus d’infos :
    visiter le site http://sillages.info
    Pour découvrir les FLOT SILLAGES, visiter le site http://flot.sillages.info

  • L’AUF inaugure son 6eme institut de la Francophonie à Tunis

    « La mise en place par l’AUF de ces instituts francophones a pour finalité la construction de l’élite locale, en contribuant au développement des universités. C’est une réelle promesse pour l’avenir économique des pays concernés », affirme Bernard Cerquiglini, Recteur de l’AUF.

    Aider les universités à faire face aux nouveaux défis de l’éducation en appuyant leur politique d’enseignement numérique, tel est l’objectif de l’IFIC qui s’ajoute à la grande famille des Instituts de la Francophonie mis en place par l’AUF : l’Institut de la Francophonie pour la Gouvernance Universitaire (IFGU) – Yaoundé (Cameroun), l’Institut de la Francophonie pour l’Informatique (IFI) – Hanoï (Vietnam), l’Institut de la Francophonie pour la Médecine Tropicale (IFMT) – Vientiane (République Démocratique Populaire du Laos), l’Institut de la Francophonie pour l’Administration et la Gestion (IFAG) – Sofia (Bulgarie), l’Institut de la Francophonie pour l’Entrepreneuriat (IFE) – Réduit (Maurice).

    Les deux domaines d’intervention de l’institut sont l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance. Ils reposeront sur l’expertise TIC et TICE (technologies de l’information et de la communication de l’enseignement) des 786 établissements membres de l’AUF issus de 98 pays ainsi que sur les Campus Numériques Francophones de la zone d’influence. Les établissements membres de l’AUF du pourtour méditerranéen et d’Afrique sub-saharienne pourront ainsi bénéficier de la palette des services de l’IFIC.

    L’IFIC offre aux universités et aux laboratoires de recherche, un espace d’innovation favorisant le développement et la modernisation des systèmes d’éducation par les nouvelles technologies. Les missions de l’IFIC sont assurées en collaboration avec les établissements d’enseignement et de recherche tunisiens et les établissements membres de l’AUF à l’extérieur de la Tunisie.

    Consciente de la nécessité de faire de l’innovation un des moteurs du développement des universités, l’AUF, qui investit depuis plus de 20 ans dans les technologies de l’information et de la communication appliquées à la science et à l’enseignement, a engagé une programmation ambitieuse. Ce sont, autour de 60 Campus Numériques Francophones, une centaine de formations à distance diplômantes qu’elle a contribué à créer, des milliers de formateurs qui ont bénéficié de ses stages, des centaines de tuteurs, de gestionnaires, de spécialistes des réseaux qui ont été certifiés.

    A peine né, l’IFIC a déjà inscrit à son actif de nombreuses activités, notamment le lancement d’une première session de formation à distance d’une durée de six mois sur la e-réputation, un concours vidéo pour les étudiants, l’animation de séminaires sur la toile (les webinaires), l’organisation de « Barcamps » et l’appui à la création de formations à distance, notamment pour l’Agence française de développement.

    Pour plus d’informations : 
    www.auf.org 
    et www.ific.auf.org