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  • Entre Bett 2017 et  Eduspot France . . . quelques considérations

    Entre Bett 2017 et Eduspot France . . . quelques considérations

    Le BETT (British Educational Training and Technology Show), salon mondial du numérique pour l’éducation, s’est tenu à Londres du 25 au 28 janvier dernier. Cette manifestation a réuni en quatre jours plus de 800 exposants, 528 conférenciers, quantité d’ateliers et 34 500 visiteurs venus de 138 pays.

    Savez-vous que la France s’est placée en quatrième position parmi les 40 pays exposants au Bett 2017 ?

    Les 8,9, et 10 mars se tiendra au Palais des Congrès de Paris la première édition des rencontres du numérique pour l’Éducation : Eduspot France sous le patronage de l’Afinef.  Il s’agira d’un moment d’échanges sous diverses formes, exposition des innovations en cours, conférences, réunions et formations, lancements et plus encore.

    À la mi-temps entre ces deux évènements, voici mon «rapport  ; )«  sur la présence française à Bett 2017 suivi de quelques considérations sur le numérique dans nos écoles.

    Une québécoise francophone à Bett 2017

    Bavarder en français pendant ces quatre jours en immersion anglaise, quel plaisir !

    Le Guide du salon,  dont vous pouvez voir la couverture ci-dessus, est l’oeuvre de Copilot Partners, membre de l’Afinef.  Ce livret, parfait pour les exposants des firmes françaises explique quelques caractéristiques du Royaume Uni et du Bett 2017.

    Il intéresse aussi le visiteur francophone car on peut y lire le programme des activités du pavillon France, y trouver les 20 organisations françaises exposantes.  On y propose quelques conférences et une sélection des entreprises multinationales membres de l’afinef  particulièrement présentes en France ; un petit bijou qui m’a été très utile.

    CANOPÉ est particulièrement remarquable par l’active présence de l’académies d’Aix-Marseille.  Un court dossier bilingue, anglais/français est offert au visiteur qui lui annonce les prochaines rencontres de l’Orme 2017 qui se tiendront à Marseille les 31 mai et 1er juin prochain.

    Je n’ai pas eu le plaisir de discuter avec chacun des exposants,  mais ceux avec lesquels j’ai échangé quelques mots m’ont patiemment et avec beaucoup de charme expliqué les particularités de leur produit.

    L’excellent tour d’horizon de Benjamin Gans pour le EdFab,  ainsi que le très coloré et dynamique reportage de Jennifer Elbaz dans Educavox, BETT 2017 : mais encore ? affichent chacun à leur manière quelques aspects de la gigantesque foire qu’est le Bett.

    La « culture matérielle » à l’ère de la transformation numérique de l’école

    Je recoure à l’ancien terme « culture matérielle » au sens ethnographique pour parler des « outils informatiques ».   Si je l’emprunte, c’est pour plaire à Michel Guillou qui propose un petit glossaire  « pour causer du numérique ».  Je crains les erreurs terminologiques.

    Les produits Edtech sont partout.  Bett en a présenté d’innombrables quantités. Mais ils ne sont définitivement pas tous égaux. Voici les questions que Matthew Lynch, dans The TECH EDVOCATE suggère de poser avant de faire l’acquisition d’un produit dans le domaine du numérique pédagogique (EdTech).

    1 – Une formation est-elle offerte avec le produit ?
    2 – Les développeurs du produit proviennent-ils du domaine de l’éducation ou sont-ils principalement Techies?
    3 – Comment est le service à la clientèle.  Seront-ils sensibles aux problèmes rencontrés par le consommateur que vous êtes ?
    4 – Quelles précisions sont offertes relativement l’utilisation du produit (matériel, logiciel, périphérique)?
    5 – Ai-je besoin d’acheter quoi que ce soit d’autre pour faire le fonctionner adéquatement et atteindre son plein potentiel?
    6 – Le produit résulte-t-il d’une recherche et de la contribution d’enseignants à son développement?
    7- Le produit est-il flexible et évolutif?
    8 – Enregistre-t-il des renseignements sur les étudiants et, dans l’affirmative, comment les données sont-elles gérées?
    9 – Y a t-il quelque chose de comparable pour moins cher ou gratuit?

    Assurez-vous de poser toutes les questions qui vous semblent importantes.  Une bonne façon de savoir si vous obtenez un bon produit d’une entreprise fiable est de discuter avec quelqu’un qui travaille pour l’entreprise et lui poser toutes vos questions. Vous saurez alors qu’on vous fournira l’assistance dont vous avez besoin lorsque vous en aurez besoin.

    Et quoi faire de tous ces produits qui envahissent non seulement notre quotidien mais de plus en plus nos écoles ? Je propose cette réflexion de quelques collègues du Québec.

    « À travers des entrevues avec des spécialistes des systèmes éducatifs québécois, découvrez des exemples d’utilisation du numérique en pédagogie, les avantages, mais également les limites et les enjeux éthiques qu’une telle utilisation soulève.
    L’émission, fut tournée en marge du Colloque international e-éducation sur la mobilité et l’enseignement tenu en novembre 2016, à l’Université TÉLUQ. »

    Plus d’infos :
    L’école du futur, TÉLUQ 

    Vous pouvez aussi lire dans École branchée :
    ecolebranchee.com/2017/02/07/tendances-educatives-numeriques-bett-2017/
    ecolebranchee.com/2017/02/08/retour-bett-2017-quelques-decouvertes/
    ecolebranchee.com/2017/02/09/education-industrie-miracles-ken-robinson/

  • Innorobo 2017 lance son « Appel aux Innovations Robotiques »

    Innorobo 2017 lance son « Appel aux Innovations Robotiques »

    L’évènement robotique international de référence en Europe promeut les innovations à impact sur nos enjeux planétaires et s’appuie sur les travaux de deux organisations sans but lucratif : Millennium Project et Nesta.

    Pour son édition 2017, Innorobo, sommet européen de l’écosystème robotique mondial, lance un Appel aux Innovations Robotiques pour accélérer vers leur marché les technologies qui contribuent concrètement à une humanité durable. Cette nouvelle action s’appuie sur les travaux du Millenium Project et sur les « standards of evidence » de Nesta, deux ONGs qui partagent les valeurs d’Innorobo et diffusent les innovations qui  créent de la valeur économique en apportant des solutions à nos enjeux sociétaux majeurs.

    « Nous sommes convaincus que les acteurs économiques peuvent développer leur business et générer du profit tout en améliorant l’état du monde. La croissance économique est parfaitement compatible, voire alignée, avec la résolution de nos challenges mondiaux. Une entreprise qui apporte une solution ou une de ses briques à un enjeu global bénéficie de facto d’un marché mondial», explique Catherine Simon, présidente et fondatrice d’Innorobo.

    « Cela s’applique tout particulièrement à la robotique, qualifiée de «Technologie à usage général (GPT)» à l’instar de la machine à vapeur, l’électricité ou internet et qui a donc le potentiel de transformer globalement notre vie en société, au service de l’Homme ».

    Cet appel est ouvert à tout type et toute taille d’organisations et tous les niveaux de développement des innovations, du prototype au produit/service déjà déployé. Pour se porter candidat, il suffit de remplir le formulaire téléchargeable ici avant le 17 février 2017, minuit heure française. Les finalistes présenteront leurs innovations lors d’une conférence dédiée à l’évènement Innorobo qui a lieu aux Docks de Paris du 16 au 18 mai.

    « En 2012, nous avons lancé le tout premier appel à start-ups robotiques car l’entrepreneur en « hardware » avait du mal à obtenir des financements et une part de voix dans le brouhaha du numérique et de l’Internet », souligne Catherine Simon.

    « Depuis, les technologies innovantes –biotech, AI, électronique, mécanique, impression 3D, etc – convergent pour une transformation extraordinaire du monde et la robotique est devenu un sujet sociétal largement débattu. En parallèle, les start-ups technologiques, y compris «hardware » ont gagné leur lettre de noblesse d’acteurs économiques majeurs et bénéficient de nombreuses structures et actions de soutien qui leur sont dédiées. Elles ont toujours bien évidemment une place prépondérante à Innorobo, qui souhaite démontrer et soutenir la dynamique d’innovation de l’écosystème robotique. Mais l’évènement et les services d’Innorobo évoluent régulièrement pour être en phase avec la réalité du marché robotique et il nous parait pertinent d’accentuer nos efforts sur les besoins et les usages pour que les technologies robotiques arrivées à maturité se déploient sur leur marché avec un maximum d’impact. Nous avons donc décidé de soutenir plus particulièrement la robotique comme moyen de réduire ou même résoudre nos enjeux sociétaux majeurs, agissant ainsi en accord avec notre motto d’entreprise : Une approche humaine des technologies robotiques. »

    Notre Appel s’appuie sur les travaux de deux organisations à but non lucratif :

    Le Millennium Project, un think tank, groupe de réflexion participatif global, qui identifie des défis mondiaux importants et s’appuie sur les travaux de recherche d’organisations majeures comme l’ONU, les gouvernements nationaux et des groupes influents d’experts et leaders d’opinion dans le monde entier. Fondé en 1996, le Millennium Project a pour but de faire progresser la pensée prospective et de diffuser cette intelligence collective pour améliorer la prise de décisions au présent des dirigeants qui construisent notre avenir. Le Millennium Project mesure l’évolution de 15 défis mondiaux et évalue ainsi les perspectives globales et locales pour l’humanité.

    Nesta, une organisation caritative (UK) contribue par des actions concrètes à un avenir « meilleur, plus juste et propère ». Les acteurs de l’innovation, sociétés, usagers et investisseurs ont tous besoin de preuves pour s’assurer que les produits ou services qu’ils développent, achètent ou dans lesquels ils investissent apportent des changements positifs. Nesta a développé les « standards of evidence », un cadre qui permet de mesurer l’impact des innovations avec une approche adaptée à chaque étape de développement de ces nouveaux produits ou services.

    Les participants à l’Appel aux Innovations Robotiques d’Innorobo sélectionnent un ou plusieurs des 15 défis mondiaux suivis par le Millennium Project qu’ils contribuent à résoudre. Les finalistes seront sélectionnés par un jury, dont les membres seront annoncés ultérieurement, qui s’appuiera sur les critères d’Impact définis par les « Standards of evidence » de Nesta. Les finalistes présenteront leurs innovations à Innorobo 2017, à Paris. Les prix qu’ils recevront seront adaptés, dans la mesure du possible, aux besoins de leur organisation pour accélérer le déploiement sur le marché mondial de l’innovation récompensée.

    Pour être candidat à l’Appel aux Innovations Robotiques d’Innorobo 2017, cliquez ici

  • VISIMMO 3D lève 500 K€ pour développer et exporter V3D Events

    VISIMMO 3D lève 500 K€ pour développer et exporter V3D Events

    La société VISIMMO 3D, spécialisée dans la conception et la commercialisation de solutions interactives en 3D BtoBtoC, annonce la clôture avec succès de sa levée de fonds – série A.

    Les moyens de ses ambitions

    VISIMMO 3D vient de réunir 500 K€ à travers deux sources de financement complémentaires : un tour de table réservé à des fonds d’investissement et aux internautes, via la plateforme de financement participatif « Anaxago ».

    Après avoir validé son modèle de croissance en doublant chaque année le nombre de clients pour ses salons virtuels, sa première opération de financement permet de conforter VISIMMO 3D dans sa stratégie et de booster le développement commercial et marketing de sa plateforme logicielle de salons virtuels V3D Events®  auprès de nouveaux prospects européens, puis mondiaux.

    «V3D Events repose sur une technologie originale et fut précurseur en France» explique Laurent Soubrevilla, Président Directeur Général et fondateur de VISIMMO 3D.  Il complète : « Tout comme Internet a révolutionné la façon dont le grand public consomme et communique, le développement des technologies web transforme la façon dont les entreprises appréhendent leur marché et gèrent les relations avec leurs clients, prospects et partenaires. Internet est logiquement devenu la vitrine et la fenêtre de l’entreprise sur le monde, par conséquent de nouveaux modes de rencontre professionnelle online ne demandaient qu’à émerger. Parmi ceux-ci, le salon virtuel 3D interactif ® offre une réponse complète aux besoins des entreprises pour leurs événements professionnels. »

    VISIMMO 3D prévoit une quarantaine de salons en 2013, notamment à l’international, dans la continuité de son développement commercial de 2012.

    VISIMMO 3D c’est aujourd’hui une équipe de 18 personnes composée en majeure partie d’ingénieurs en informatique et d’artistes 3D expérimentés. Elle compte également depuis cette année, un Business Developer ainsi qu’une Directrice Marketing International. L’embauche de 3 nouveaux collaborateurs est prévue au courant du premier trimestre 2013.

    Enfin, une partie des fonds sera utilisée pour servir la R&D de la société. C’est elle qui dotera la plateforme logicielle de nouveaux avantages compétitifs pour exploiter de manière exponentielle le marché que VISIMMO 3D a étudié. L’objectif de la société est d’atteindre plus 5 M€ de revenus dans les 5 prochaines années