Étiquette : EIDOS 64 2017

  • Tablettes numériques en EPS : une corde de plus à son arc !

    Tablettes numériques en EPS : une corde de plus à son arc !

    Olivier Arette-Hourquet est professeur d’EPS au collège innovant Pierre Emmanuel à Pau. Il a mis en place une activité Tir à l’arc en utilisant les tablettes numériques ; un vrai facteur de progrès pour les élèves.

    « Les tablettes en EPS, c’est assez révolutionnaire », explique Olivier Arette-Hourquet.

    Il avoue que l’utilisation des tablettes pendant le cours est assez chronophage donc il faut être vigilant. Néanmoins, l’usage de ces outils présente de nombreux atouts.

    Pour des activités « technocentrées » telles que l’acrosport, la gymnastique, le tir à l’arc, par exemples, il existe beaucoup d’applications qui sont intéressantes.

    « Avec les tablettes, c‘est la première fois que des élèves vont mettre des mots sur des images« .

    Le but de se filmer entrain de faire du tir à l’arc est que l’élève voit en même temps que le professeur donne les explications. « Après, ils deviennent autonomes avec des critères de réussite assez simples« .

    L’enseignant prend le temps de passer en revue quelques vidéos prises pendant la séance pour expliquer sur quels critères de réussite les élèves doivent s’appuyer ; pour le tir à l’arc, on regarde la position du bout de la flèche par rapport aux yeux et au coude qui doit être droit, par exemple.
    Les élèves pourront, en autonomie, entourer et surligner en vert sur la vidéo, les bonnes positions et entourer en rouge ce qui ne va pas.

    Pour les scores, la tablette permet de les enregistrer, « ce qui est un peu plus ludique pour les élèves qu’une feuille de papier« .

    Olivier Arette-Hourquet utilisait déjà des tablettes numériques l’année dernière, dans un autre établissement, sur une activité sportive de lutte, sur des critères de jugement.
    Après les combats, il revoyait la vidéo du combat de 1min30 avec ses élèves pour comprendre comment les juges avaient évalué le combat.
    « Ils comprennent pourquoi on leur a mis 1 points, 2 points… car dans l’action, on a pas le temps ».

    « Je suis très motivé et on va recevoir prochainement trois classes mobiles. Pour l’EPS et la vidéo, il y a beaucoup de choses intéressantes« , conclut-il.

     

  • Repenser l’espace classe avec les élèves pour reconquérir leur attention

    Repenser l’espace classe avec les élèves pour reconquérir leur attention

    Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Il a participé au projet d’un nouvel espace d’apprentissage et de travail, en collaboration avec les élèves. Ce reportage vidéo a été réalisé dans le cadre des journées EIDOS 64 du 25 janvier 2017.

    « L’idée, c’était d’impliquer les élèves dans la construction d’un nouvel espace de travail ».

    En accueillant ses deux classes de 6ème en début d’année, il a tout de suite constaté un fort manque d’attention de la part de ses élèves et a donc décidé de réorganiser l’espace classe.

    « J’ai fait le pari que l’espace pouvait être un vecteur pour reconquérir l’attention ».

    Il s’est notamment inspiré de la méthode de travail des Savanturiers en suivant un de leur MOOC.
    Comment questionner les élèves ? Comment les impliquer dans cette recherche-là.

    Dans la vidéo ci-contre, vous pouvez suivre les témoignages d’Antoine et de Mohamed sur la façon dont ils se sont engagés dans la réflexion aux côtés de leurs camarades.

    Différencier l’espace de travail, un des axes de réflexion de Bruno Vergnes.

    Comme il le décrit très bien, il y a, dans une classe, tous les profils : les élèves peu attentifs sont placés devant ; les élèves autonomes sont placés au fond de la classe et peuvent s’auto corriger en utilisant des outils numériques mis en place par leur enseignant (QR code etc).
    Les élèves qui se situent entre les deux, sont positionnés en îlots, par quatre, « qui peuvent s’entraider ».

    Une fois que les élèves autonomes ont réalisé le travail, ils vont aller aider les plus en difficultés.

    Enfin, la communauté a également créé un sas que Bruno Vergnes appelle « le coin lecture ».
    Il permet d’isoler certains élèves énervés ou agressifs, d’aller se calmer dans ce sas pour un court moment.

    « Faire en sorte d’offrir à cet élève-là, un sas de décompression mais petit à petit, le ramener dans les apprentissages qui sont prévus dans la séance », explique t-il.

    « C’est aussi avoir une attitude un peu différente avec lui : aller lui parler calmement et se mettre à son niveau ».

    Le « mange-debout » fonctionne aussi assez bien car il permet aux élèves qui ont du mal à se tenir assis pendant une durée prolongée, de pouvoir bouger un peu.

    Ces élèves « un peu plus toniques que les autres », pourrait-on dire sont aujourd’hui de moins en moins nombreux car, comme le souligne Bruno Vergnes, « cette salle a vraiment permis de reconquérir de l’attention ».

  • Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Mireille Gain s’est lancée dans la programmation en maths avec ses élèves du Collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau pour leur faire comprendre la programmation en elle-même mais pas seulement ; ces manipulations vont aussi leur permettre d’acquérir, sans en avoir l’air, des notions dont ils auront besoin au quotidien.

    Mireille Gain a toujours utilisé les salles informatique mises à disposition pour faire travailler ses élèves. Bien qu’elle n’était pas favorable, au départ, à travailler la géométrie sur écran, le site Algoblocs l’a fait changé d’avis.

    « Le site Algoblocs est très pratique car il fait construire des figures géométriques en utilisant la programmation ».

    En première étape, les élèves vont travailler en mode individuel d’exercices ; puis, pendant la phase suivante, « ils se créent des défis entre eux ».

    « Le créateur du site m’a proposé de créer une page pour l’établissement où on peut voir tous les défis créés par les élèves », explique t-elle.

    Salle de classe : chacun son espace !

    Au niveau de l’espace, chaque élève a un ordinateur ou une tablette pour travailler, même si beaucoup d’entre eux se sont rués sur les tablettes, la nouveauté de janvier ! L’enseignante, elle, n’était pas très à l’aise sur tablette au départ mais cela ne concerne qu’elle, ironise t-elle !

    Chacun peut avoir son propre espace de travail, en étant éloignés les uns des autres (car la salle est grande), ce qui fait « beaucoup moins d’interactions trop bruyantes », précise l’enseignante.

    Le travail individuel a ses atouts et permet à l’enseignante de se rendre compte de certaines lacunes : ne pas savoir se connecter à l’ENT Argos, ne pas avoir ses identifiants, etc.
    Elle constate que ce mode de fonctionnement facilite les possibilités de différenciation pédagogique.

    Ce que remarque surtout Mireille Gain c’est, autant les élèves ont des facilités à utiliser une tablette, autant certains n’ont pas acquis des basiques comme la droite et la gauche, par exemple.

    « Une autre chose simple, non acquise pour certains élèves, ce sont les angles. Qu’un angle fasse 10° ou 150°, pour eux, c’est la même chose ».

    « On travaille donc les angles à 45, 60, 90°… Et là, forcément, ils sont obligés de l’intégrer ».

    « Et tout ça, ce sont des compétences du quotidien à acquérir ».

  • Apprendre à argumenter en cours de français avec une webradio

    Apprendre à argumenter en cours de français avec une webradio

    En cours de français, Bruno Vergnes a décidé d’intéresser ses élèves au débat en leur faisant construire tout un scénario et argumentaire sur un sujet pour ensuite l’exposer sous la forme d’une émission webradio. La preuve en images : ça marche !

    Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Cet établissement a mis en place une webradio. Bruno Vergnes a décidé d’utiliser cet outil pour rendre ses élèves encore plus actifs.

    Avant de les « lancer » en studio, ils préparent le débat sur une quinzaine de minutes : arguments pour, arguments contre et exemples doivent être couchés sur le papier. Un animateur, « présentateur » du débat, est ensuite désigné ainsi qu’un technicien qui assure le bon déroulement de l’émission ; le présentateur reçoit un panel « d’invités » qui devront ensuite interagir avec le public.

    La question du jour : les nouvelles technologies nous empêchent-elles de bien apprendre ? Les rôles sont distribués.

    « Cela les forme à tout un tas de compétences liées à l’oral, liées à la coopération ; ils s’entraident », explique Bruno Vergnes.

    Un petit groupe s’isole dans une pièce à côté regroupant le présentateur et ses invités. Pendant ce temps, l’enseignant prépare avec les autres invités, « le public« , les interventions qui auront lieu après l’exposé des différents invités.

    « Ce travail est complètement lié à des compétences que nous travaillons en cours de français sur le texte argumentatif qui sont souvent des choses un peu difficiles à travailler », souligne t-il.

    Et là, le fait de passer par le biais de la radio, c’est de suite plus ludique et ils sont obligés d’avoir des arguments pour être convaincants.

    « Alors on peut choisir de faire travailler ceux qui sont bons là où ils sont bons et puis après, d’inverser les rôles pour que chacun développe des compétences qu’il n’a pas ».

    Une réussite pour impliquer les élèves si on juge par le reportage que nous avons réalisé juste avant la journée événement EIDOS 64 du mercredi 25 janvier 2017.

     

  • EIDOS 64 : éclairage sur les débats avec Catherine Becchetti-Bizot et Mireille Lamouroux

    EIDOS 64 : éclairage sur les débats avec Catherine Becchetti-Bizot et Mireille Lamouroux

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir plusieurs conférenciers et plusieurs ateliers, autour du thème « L’élève hacker de son apprentissage : savoir connecter ses neurones ».

    Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l’éducation nationale chargée de mission numérique et pédagogie, a été le grand témoin de la matinée, suite aux conférences animées par Eric Tardif sur « Neurosciences et éducation : un éclairage nouveau sur les fondamentaux de la pédagogie » et André Giordan sur « A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre » ?

    Dans l’interview ci-contre, elle nous offre un condensé de ce qu’il faut retenir.

    « Les enseignants sont de plus en plus désireux de connaître les résultats de la Recherche » .
    « Nous avons déconstruit pas mal de “neuromythes“ ce matin
    « .

    Sur le rapprochement Recherche-enseignants, Catherine Becchetti-Bizot rappelle que La ministre de l’Education a confié à François Taddéi une mission, « Apprendre demain« , qui vise à réfléchir aux meilleurs moyens opérationnels pour que l’enseignement puisse bénéficier de la Recherche et que l’enseignement se fasse aussi par une démarche de recherche ; « former à la Recherche, former par la Recherche, un peu dans l’esprit des Savanturiers« , ajoute t-elle.

     

     

    Enfin, Mireille Lamouroux, chargée de mission à la Direction du Numérique pour l’Education, nous propose quelques éléments de réflexion sur la journée et sur la problématique choisie, « qu’elle trouve particulièrement intéressante car elle a permis de continuer à travailler sur des thèmes qui nous sont chers : apprendre à apprendre à l’ère du numérique, comment travailler en synergie avec la Recherche, comment lier le monde de la Recherche avec le terrain« , parmi quelques exemples de pistes de travail que mène la DNE.

    Elle dresse le constat que la prise de conscience est aujourd’hui évidente, de la part de tous les membres de la communauté éducative, « mais qu’il y a encore des freins et des résistances et que nous devons continuer à travailler dans ce sens ». Des évènements comme EIDOS 64 aident à avancer dans cette voie…

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Les Savanturiers du cerveau : un cas concret avec Cédric Pignel et ses lycéens

    Les Savanturiers du cerveau : un cas concret avec Cédric Pignel et ses lycéens

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir une multitude d’usages intéressants avec plus d’une cinquantaine d’ateliers l’après-midi.

    Cédric Pignel, enseignant en SVT au lycée François Mauriac de Bordeaux et Fabien Hobart, ingénieur pédagogique, ont animé un atelier autour du dispositif des Savanturiers du cerveau.

    Qui sont les Savanturiers ?

    Du site les Savanturiers :
    « Les sciences cognitives font appel à de multiples champs disciplinaires (neurosciences, anthropologie, linguistique, philosophie, psychologie ou informatique) pour décrire et expliquer les fonctions mentales comme le sommeil, le langage, le stress, la motricité la mémoire, la perception, l’attention, le raisonnement. Les sciences cognitives contribuent également à la modélisation et la simulation de l’intelligence humaine dans le domaine de l’intelligence artificielle.

    Avec vos élèves, optez pour une question portant sur un phénomène relevant du domaine des sciences cognitives, délimitez  une problématique et construisez un protocole scientifique. Récoltez des données, apportez des éléments de réponse et partagez vos conclusions lors d’un congrès scientifique, comme de vrais cognitivistes ! »

    Cédric Pignel est un « ambassadeur » des Savanturiers. Il a présenté le projet qu’il mène avec ses élèves lycéens autour des neurosciences pour leur « apprendre à monter un projet de recherche ». Les élèves de Cédric ont choisi d’étudier le sommeil.
    Dans ce projet, des chercheurs « mentors » sont là pour guider les élèves, les conseiller « et leur apporter soutien et méthodologie« .
    Découvrez dans l’interview ci-dessus tous les points positifs et atouts pour les élèves, décrits par Cédric, d’adhérer à ce dispositif.

    « Les Savanturiers font le pari que, grâce à la méthodologie de la recherche – se poser des questions, construire un protocole de recherche, mener ce protocole, l’évaluer, communiquer, restituer-, on va pouvoir construire des savoirs efficients et productifs en classe« , explique Fabien Hobart.

     

    Plus d’infos :
    Le site les Savanturiers

    Le blog les Savanturiers du cerveau

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre?

    A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre?

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir André Giordan, professeur à l’Université de Genève qui a tenu une conférence sur le sujet : « A l’heure du numérique, faut-il encore apprendre »?

    « Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui pensent qu’il n’est plus nécessaire d’apprendre puisqu’avec le numérique, il suffit de cliquer, on a tout de suite le savoir« .

    Pour André Giordan, ce n’est pas aussi simple et ce n’est pas parce que les jeunes ont grandi avec le numérique qu’ils savent.

    « Apprendre, ce n’est pas simplement mémoriser ».

    « C’est gérer des informations et les intégrer par rapport à un système de pensée« , ajoute t-il.

    L’enseignant peut aussi avouer ne pas tout savoir, « c’est un changement de culture éducative ».

    Découvrons en résumé dans l’interview ci-contre, les principaux axes de sa réflexion.

    Plus d’infos : andregiordan.com

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Des migrations et des (dés)informations : regard croisé sur un sujet controversé

    Des migrations et des (dés)informations : regard croisé sur un sujet controversé

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir une multitude d’usages intéressants avec plus d’une cinquantaine d’ateliers l’après-midi.

    Marie Especel, enseignante en lettres, nous présente ce sujet « Des migrations et des (dés)informations : regard croisé sur un sujet controversé » qui mérite un éclairage…

     

    Elle mène ce projet dans le cadre d’un EPI avec sa collègue Marlène Partyka, enseignante en histoire-géographie au collège Jacques Prévert de Bourg en Gironde autour de la problématique « information, communication et citoyenneté« .

    « L’objectif est de construire du sens à partir d’un thème d’actualité, les migrations, d’un chapitre de géographie compliqué, les migrations internationales et d’allier la littérature à tout ça« .

    Ce travail s’est poursuivi dans une classe qui suit l’option « éducation aux médias« .

    Découvrir ce témoignage dans la vidéo ci-dessus.

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Littérature et classe inversée, une idée originale présentée sur EIDOS 64

    Littérature et classe inversée, une idée originale présentée sur EIDOS 64

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir une multitude d’usages intéressants avec plus d’une cinquantaine d’ateliers l’après-midi.

    Géraldine Larguier, enseignante de FLE à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour a animé un atelier lors d’EIDOS 64 sur le thème « Littérature et classe inversée : des pistes pour repenser le temps et l’espace d’apprentissage/d’enseignement ».

    Elle explique en quoi la classe inversée et la littérature peuvent apporter un soutien aux étudiants en FLE, soit « comment on peut faciliter l’entrée en lecture des textes en utilisant des capsules vidéo pour éviter l’anxiété qui peut surgir face au longs textes« .

    Découvrir ce témoignage dans la vidéo ci-dessus.

    Plus d’infos :

    Découvrez le blog de Géraldine Larguier : Français et numérique, saison 2

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.