Étiquette : collèges connectés

  • Le Plan Numérique dans l’Académie de Nice

    Le Plan Numérique dans l’Académie de Nice

    Explications et état des lieux par André Marcant, notamment un point particulier qui est donné sur la formation de TOUS les enseignants.

    Il rappelle aussi combien l’académie de Nice est sensible à cet évènement ÉcriTech pour rapprocher la Recherche et les enseignants de terrain.

     

     

  • De la découverte à la généralisation : les ardoises numériques font l’unanimité au Collège Connecté Mendes France

    De la découverte à la généralisation : les ardoises numériques font l’unanimité au Collège Connecté Mendes France

    [callout]Le collège Mendès France de Tourcoing a intégré le programme Collèges Connectés (dénommé CoCons) à la rentrée 2013 avec la spécificité d’appartenir au dispositif Eclair (aujourd’hui REP+).[/callout]

    « Nous avons profité de cet environnement particulier pour partir sur deux axes essentiels : un travail avec des outils numériques “classiques“ au collège, comme les tablettes numériques par exemple, et avec l’équipe de la SEGPA, un travail autour de la solution BIC Education pour les élèves à besoins éducatifs particuliers », souligne Philippe Leclercq, Délégué Académique au Numérique de l’Académie de Lille.

    Il est vrai que « l’incubation numérique » dans ce collège date de plusieurs années car, comme l’explique Jacques Melerowicz, le principal :

    avant même de devenir Collège Connecté, les enseignants, du fait du public accueilli, se sont très vite tournés vers les outils numériques pour pouvoir mieux adapter leur enseignement.

    Le collège avait notamment aménagé plusieurs « classes pupitres » (classes informatiques) et utilisait un Espace Numérique de Travail de fabrication « maison » comme solution de départ (depuis, l’ENT K-d’école « savoirs numériques 59-62 » déployé par la société KOSMOS est en marche pour tous les collèges et les lycées de l’académie).

    Avec l’arrivée des outils nomades et notamment de la solution BIC Education, c’est la souplesse d’utilisation qui a séduit tout le monde.

     

    Une fois passée la période de découverte et l’effet « Waouhh », serait-on tenté de dire, les potentialités du logiciel BIC Connect ne sont plus à démontrer.

    BIC_Evolution2_020315Pour preuve, après un an et demi, tous les enseignants de la SEGPA utilisent les ardoises BIC et « nous avons élargi l’usage aux élèves allophones dans le cadre de l’UPE2A (Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants) ; la classe “Co“, qui est une classe intégrée de l’IM Pro géographiquement voisin va prochainement démarrer le travail avec cet outil », souligne Jacques Melerowicz.

    La réflexion s’engage également vers l’utilisation des ardoises BIC en classe-relais (élèves décrocheurs) et pour l’aide aux devoirs ; en fait,

    il s’agit de le généraliser à tout type de public à besoins particuliers dans l’établissement

    « car c’est pour nous, un outil de remédiation et de soutien car il permet l’individualisation des parcours », ajoute Jacques Melerowicz.

    L’individualisation des parcours : une vraie plus-value du numérique pour enseigner à des publics à besoins éducatifs particuliers.

     

    Pour ce qui est des élèves allophones, Estelle Guilmet, enseignante non convaincue au départ par le numérique, constate les différences d’apprentissage avec ou sans l’utilisation des ardoises.

    Pour la compréhension et la lecture d’une phrase par exemple, l’écoute par le casque, que chaque élève peut répéter autant de fois qu’il le souhaite, l’aide à la prononciation. L’enseignante, qui ne sait pas comment expliquer ce phénomène, constate pourtant que

    le fait qu’ils entendent et qu’ils lisent en même temps une phrase fait qu’ils la retiennent mieux et ils la prononcent mieux ; la lecture est plus fluide, audible et l’accent se gomme.

    BIC_Evolution3_020315Si elle compare avec ses méthodes d’avant où elle lisait la phrase à voix haute au tableau et où chacun répétait après elle, elle doit avouer que cela fonctionnait moins bien ; et elle ajoute « ils sont capables même sans le son, avec l’écriture, de relire correctement la phrase ».

    Pour des élèves non-lecteurs, comme c’est le cas des allophones, elle voit aussi un net changement avec les usages qu’elle pouvait avoir en salle informatique où elle passait « des heures » à expliquer aux élèves comment ouvrir leur session, etc.

     

    Avec la prise en main par plusieurs enseignants et le développement des usages, le principal parle aujourd’hui d’une phase de généralisation de l’incubation.

     

    Cette généralisation a été rendue possible, d’une part, par les constantes évolutions que permet le produit et qui ont été apportées par le constructeur, à l’écoute des enseignants et de leurs besoins durant ces 18 mois.

    Pour exemple, l’évolution de la solution permet aujourd’hui de travailler avec des ardoises dans deux classes différentes, « ce qui permet de répondre à la demande des enseignants qui réservent, sur un planning en ligne, le nombre d’ardoises dont ils ont besoin sur tel créneau horaire », explique Jacques Melerowicz.

    D’autre part, cette croissance des usages a également été rendue possible par la motivation de certains enseignants « pionniers », qui sont parvenus à convaincre leurs collègues, même les plus réticents à l’outil numérique. Ceux-ci n’ont pas eu besoin d’user d’une grande force de persuasion car la réactivité et la souplesse de l’outil ont rapidement séduit les plus réfractaires.

    Ainsi, Estelle Guilmet qui n’a jamais eu d’affinités particulières avec le numérique, témoigne de cette simplicité d’action. « Comme j’ai eu une prise en main très rapide, en l’espace de deux jours et qu’avec les élèves, cela s’est très bien passé, j’en ai parlé à une collègue de mathématiques qui travaille avec les mêmes élèves que moi et aujourd’hui, elle a envie de s’y mettre aussi ».

    Des usages avec les ardoises répandus comme une traînée de poudre : le fruit d’une collaboration solide entre enseignants.

     

    Estelle avoue être toujours très encadrée par Patrick Vanhoutte, précurseur dans la prise en mains des ardoises numériques, pour se rassurer peut-être un peu, mais aussi pour pousser toujours plus loin les potentialités de l’outil. Leurs séances de travail sont régulières au cours desquelles Estelle pose à son collègue les soucis qu’elle a rencontrés et parle des séances qu’elle aimerait envisager.

    Plus généralement, l’académie se sert des « mises en incubation », appelés communément expérimentations, pour étendre les usages numériques sur tout le territoire.

    Au collège Mendes France, elle va notamment s’appuyer sur les équipes de SEGPA et leurs usages de la solution BIC dans une optique de mutualisation à d’autres établissements ; une mutualisation qui est facilitée avec BIC car, comme le fait remarquer Philippe Leclercq,

    le produit donne aux enseignants un environnement de travail sous forme d’un écosystème intégré, ce qui en facilite l’usage et ne nécessite pas des efforts de formation extrêmement importants.

    « C’est la politique du ministère d’utiliser les établissements comme lieux de formation en dépassant le cadre classique de la formation des enseignants », conclut Philippe Leclercq ; une politique nationale de formation par les pairs, intra-établissements, qui a l’air de bien fonctionner au collège Mendès France de Tourcoing qui, rappelons-le, fait état d’un contexte social parmi les plus difficiles de France (à découvrir dans un prochain sujet sur ludomag.com, « le numérique pour sauver des territoires en très grande difficulté sociale : une réalité dans l’académie de Lille »).

     

     

  • Les Collèges Connectés, des lieux de référence pour faire évoluer les pratiques numériques

    Les Collèges Connectés, des lieux de référence pour faire évoluer les pratiques numériques

    D’ici la fin d’année scolaire 2014-2015, le nombre de Collèges Connectés devrait atteindre la centaine.

    Le programme avait démarré à la rentrée 2013 avec 23 établissements répartis sur l’ensemble du territoire national. Aujourd’hui, avec 72 collèges, le projet couvre la quasi totalité des académies.

    « L’objectif principal est de diffuser les pratiques numériques innovantes dans les situations d’apprentissage auprès des élèves », décrit Max Aubernon.

    Collaboration étroite et active entre institutions via des conventions tripartites : la condition indispensable pour devenir CoCon

    « Dans ce programme, il s’agit aussi de mettre en place un nouveau mode de travail avec les collectivités ».

    Pour ce faire, un conventionnement est établi entre l’établissement, la collectivité et le rectorat. Cette convention engage les parties prenantes à un certain nombre d’actions :

    . Pour les collectivités, elles s’engagent au niveau des équipements, du matériel, du débit fourni dans les classes et de toute l’infrastructure nécessaire, sans oublier la maintenance.

    . Le rectorat doit assurer la formation des enseignants et l’accompagnement des établissements.

    . Enfin, l’établissement s’engage à intégrer le numérique dans tous les volets du projet d’établissement.

    Du Très Haut Débit pour tous les CoCons ?

    Même si le Très Haut Débit est largement encouragé, Max Aubernon rappelle que le critère pertinent est que le débit fourni ne constitue pas à un frein aux usages du numérique.

    Le CoCon, une candidature réservée à des collèges déjà équipés ?

    Un collège qui souhaite devenir Collège Connecté ne doit pas nécessairement être déjà suréquipé, comme le précise Max Aubernon : « si l’établissement prouve qu’il mène un plan d’équipement avec la collectivité et qu’il a une volonté de développer des pratiques numériques, c’est un élément que nous prenons en compte dans le choix des candidats ».

    Avoir une équipe pédagogique dynamique et qui souhaite s’orienter vers des pratiques numériques, est une condition qui prime pour se lancer dans le projet.

    Collège Connecté : une qualification qui sous-entend des obligations mais qui a aussi ses avantages

    La reconnaissance et la qualification de votre établissement en Collège Connecté vous apporteront notamment un fond d’impulsion du Ministère de l’ordre de 10 000 euros, « qui permet d’investir au niveau des ressources numériques » ; sans oublier le conventionnement mis en place qui garantit un accompagnement de l’établissement par l’ensemble des acteurs.

    Ces Collèges Connectés doivent devenir des lieux « d’incubation » pour les projets territoriaux et nationaux, des lieux de formation ; bref, « des espaces ressources sur un territoire avec l’idée que par essaimage, par capillarité, nous puissions diffuser les pratiques numériques ».

    « Idéalement, il faudrait arriver à ce que chaque collège de France soit un Collège Connecté mais aujourd’hui, nous sommes encore sur une démarche innovante par laquelle nous souhaitons créer des endroits de référence, pour travailler en réseaux, avec les écoles primaires parfois ou encore les lycées ; des lieux où l’on peut trouver des compétences, du matériel et un accompagnement pour développer les pratiques numériques ».

    Plus d’infos : retrouvez le reportage de Ludomag dans le collège de Yutz en Moselle

    Veuillez nous excuser pour la qualité plus que moyenne du son de la vidéo, cette interview ayant été réalisée sur le Salon Educatice en novembre 2014, près des démos « robots » et « machines ». Merci de votre indulgence.

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  • Du Haut Débit de qualité au bout des doigts pour près de 9000 établissements scolaires

    Du Haut Débit de qualité au bout des doigts pour près de 9000 établissements scolaires

    [callout]Une école connectée c’est bien et après ?[/callout]

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    Ne rentrons pas ici dans les débats sur les usages, les ressources et les fidèles discussions sur la pédagogie modifiée avec le numérique. Ce court article n’a pour seule vocation que de rappeler l’existence du programme « écoles connectées » ; programme qui pourrait permettre de faire un grand pas pour faire entrer le numérique à l’Ecole.

    En effet, combien de fois entendons-nous les collectivités locales, communes, communautés de communes, départements et régions, s’attarder sur ces constats matériels de raccordement, de mise en réseau et de débit ; des investissements colossaux qui « plombent » les budgets alloués au numérique ; et pourtant ils sont nécessaires pour ne pas dire indispensables ; pas de débit, pas de réseaux : pas de numérique ! A chaque séminaire, colloque ou évènement sur le sujet du numérique en éducation, cette problématique revient.

    Après ces constats, nul ne doute à présent de l’importance d’un tel programme et même si l’aide de l’Etat ne se limite qu’à 80% des frais de raccordement, dans la limite de 400 euros par site concerné, cette démarche d’écoles connectés pourrait être l’élément déclencheur qui suscite des vocations numériques dans les établissements et dans les écoles…C’est en tout cas ce qu’il nous est permis de croire dans une vision positive et positiviste de l’engagement de telles actions.

    Une fois avoir mis « le pied à l’étrier« , il se peut qu’on (les enseignants, les élèves ?) en demande encore plus (des matériels, des ressources…)et que les collectivités suivent ou pas, le débit, lui sera enfin là, au bout des doigts des usagers.

    Plus d’infos sur le programme écoles connectés :
    Sur France Très Haut Débit
    Sur le site de l’Education Nationale

    Vous souhaitez savoir si votre commune a bénéficié de ce soutien financier ? Consultez le moteur de recherche qui se trouve ici

    Voir un reportage de nos confrères de France 3 Rhône Alpes (le 09 octobre à 10min47), dans l’attente d’un reportage en vidéo LudoMag…

     

  • Chauffer gratuitement des écoles grâce aux calculs informatiques

    Chauffer gratuitement des écoles grâce aux calculs informatiques

    Loin de n’être qu’une solution de chauffage économique et écologique, les radiateurs numériques de Qarnot permettent également une meilleure gestion des établissements avec des écoles plus connectées et intelligentes et une valorisation de l’installation de la fibre optique.

    Les radiateurs numériques constituent également un support pédagogique pour l’éducation numérique. La puissance de calcul a des applications très pédagogiques, comme l’initiation à la 3D, via le logiciel libre Blender, ou la programmation avec le language Python.

    Responsabilité environnementale & sociale

    En dissipant toute l’énergie consommée par les processeurs de calcul sous forme de chaleur, les Q.rads permettent de chauffer gratuitement et écologiquement tout type de local (habitations, locaux professionnels, collectivités) en fonction des besoins des occupants.

    En répartissant la puissance et la chaleur aux bons endroits, la technologie Q.rad fournit la première vraie solution de calcul écologique.

    Qarnot computing participe également à la démocratisation du calcul distribué en offrant gratuitement de la puissance de calcul à la recherche scientifique publique et universitaire.

    Plus d’infos :
    sur l’activité de Qarnot computing et sur l’usage de Blender et Python en milieu scolaire, n’hésitez pas à contacter : helene.legay@qarnot-computing.com

     

  • Le CoCon, c’est quoi ?  Coup de projecteur sur le Collège Connecté de Yutz en Moselle

    Le CoCon, c’est quoi ? Coup de projecteur sur le Collège Connecté de Yutz en Moselle

    La fibre optique : une des conditions indispensables pour devenir CoCon.

    Parmi cinq établissements proposés par l’académie de Nancy-Metz au titre de cette expérimentation nationale, c’est celui de Yutz qui a été choisi par le Ministère de l’Education Nationale pour devenir CoCon.

    A l’instar de l’ensemble des 90 collèges mosellans, cet établissement bénéficie, depuis plusieurs années maintenant, d’une liaison à internet en fibre optique lui assurant un débit de 200 Mégabits symétrique.

    Comme le rappelle Patrick Weiten, Président du Conseil Général de la Moselle :

    « le département de la Moselle présente en effet la particularité de s’être préoccupé très tôt de la mise en place d’un réseau très haut débit sur son territoire et a inscrit, dans les objectifs de cette réalisation, d’y raccorder l’ensemble des établissements d’enseignement placés sous sa responsabilité ».

    Bien que la liaison à la fibre optique soit un des principaux critères de choix,  notamment pour  permettre un accès rapide aux ressources mais aussi faciliter les différents usages de l’ENT, Pascal Faure, Délégué Académique au Numérique, insiste sur la notion de culture du numérique.

    « Nous avons aussi choisi les collèges de l’académie où la culture du numérique était déjà développée et où nous savions que nous pouvions encore progresser sur un certain nombre de domaines ».

    Avoir une culture du numérique dans les établissements, c’est aussi fondamental pour être Collège Connecté.

    « Un Collège Connecté, c’est un collège où, au quotidien, on utilise le numérique dans les salles de classe », définit Nathalie Cedat-Vergne, chef d’établissement du collège Jean Mermoz à Yutz.

    CoconYutz3_160514« J’utilise toujours le numérique dans mes cours de technologie car nous travaillons comme en entreprise, de manière mutualisée et où le numérique est présent tout le temps », témoigne Olivier La Neve, enseignant en technologie.

    Pour Dulce Araujo, enseignante en anglais, le numérique a complétement modifié sa manière d’enseigner et elle témoigne, non seulement de son intérêt pour faire cours, mais aussi de ses effets bénéfiques sur les résultats des élèves : « lorsque j’utilise par exemple les baladeurs MP3 pour des évaluations, je me rends compte du bénéfice qu’a apporté l’utilisation de ces outils sur les compétences de mes élèves ».

    CoconYutz2_160514Mais au-delà des cours, Mme le Principal tient à souligner la dimension, au sens large, du Collège Connecté.
    L’ENT, autre élément fondamental du CoCon, avec ses pratiques courantes (d’ordre administratif ou scolaire) mais aussi variés : dépôt de documents par les enseignants sur des groupes de travail dans l’ENT, correspondance par mails entre tous les membres (enseignants, personnels de l’administration, parents d’élèves et élèves), permet une vraie ouverture de l’établissement « sur le monde extérieur ».

    Il ne s’agit plus uniquement que de pédagogie ; un point également défendu par Pascal Faure.

    « Le Collège Connecté, c’est aussi un moyen d’aller plus loin ; parce que tout le monde utilise le numérique, comment peut-on faire pour mieux l’utiliser, comment peut-on évaluer, comment peut-on améliorer les relations avec les familles etc ? Bref, on entre dans la périphérie des pratiques pédagogiques ».

    Une culture du numérique qui va très loin à Jean Mermoz où Nathalie Cedat-Vergne prône la politique du « zéro papier » ; politique qui est aussi valable pour les élèves qui n’ont aucun manuel papier à transporter dans leur cartable. Tous les manuels scolaires de l’établissement sont numériques, dans toutes les disciplines et à tous les niveaux.

    Pour cette chef d’établissement convaincue, c’est aussi cela être Collège Connecté.

    Côté parents, plus qu’adhérer à cette politique du tout numérique, on y participe !

    Comme en témoignent deux représentants, Caty Cardoso, Présidente de l’Association des Parents d’Elèves (APE) et Marc Tabouret, Président de la FCPE Moselle :

    « Les parents avaient déjà investi le numérique du fait de la mise en place de l’ENT PLACE il y a quelques années et le fait d’entrer aujourd’hui dans le tout numérique s’est fait naturellement ; nous pouvons même dire qu’ils s’investissent dans les techniques informatiques pour pouvoir suivre ce modèle ».

    D’autre part, l’allègement du poids des cartables, qui a constitué le combat des parents d’élèves sur ces vingt dernières années, a enfin trouvé écho par la suppression des manuels papier comme l’indique Marc Tabouret de la FCPE :

    « Avec le collège tout numérique, le problème des manuels papier et des cartables trop lourds ne se pose plus ».

    Ainsi, au fil des années, la culture du numérique s’est développée au collège Jean Mermoz grâce aux efforts de tous les acteurs ; sans oublier – et Pascal Faure tient à apporter un bref historique – l’implication depuis plusieurs années,  du Conseil Général et les liens étroits qui se sont tissés avec le Rectorat.

    Il décrit un moment « clé » qui a aidé à faire entrer les établissements dans le numérique.

    « En 2003 l’appel à projet ENT a lancé l’académie dans « l’aventure ENT », « avec laquelle nous vivons cela en lien étroit avec la région Lorraine et les quatre Conseils Généraux, dont le Département de la Moselle qui est partenaire de l’expérimentation Cocon », décrit Pascal Faure.

    Un investissement fort de la part des collectivités locales concernées : un autre élément important dans la politique d’un établissement qui affiche l’étiquette « Collège Connecté ».

    En 2012, le collège de Yutz a bénéficié d’investissements importants de la part du Conseil Général de la Moselle dans le cadre de la déclinaison de son opération « Cartable numérique ».

    L’extension du câblage informatique de l’établissement, le déploiement d’une quinzaine de vidéoprojecteurs interactifs et l’allocation d’une subvention départementale de l’ordre de 3 000 € par an pour l’acquisition de ressources et manuels numériques ont contribué à créer un environnement matériel encore plus propice à la mobilisation du numérique.

    Enfin, outre les matériels déjà en place avant septembre 2013, date à laquelle le collège Jean Mermoz de Yutz est devenu CoCon, la nécessité de réfléchir à de nouvelles pratiques et de tester des outils nouveaux, fait aussi partie des challenges.

    Nathalie Cedat-Vergne donne l’exemple de l’achat récent d’une imprimante 3D et de l’acquisition de tablettes, dont elle précise « être aidée par le Rectorat et le Conseil Général de la Moselle ».

    Une dynamique d’évolution et de recherche de nouveautés qui anime également les enseignants que nous avons rencontrés comme Yannick Geangoult, enseignante en SVT qui se réjouit de pouvoir utiliser prochainement les tablettes dans ses cours, en complément du TNI et des ressources de l’ENT PLACE comme NIPIB , par exemple.

    « Un Collège Connecté, c’est aussi de pouvoir mettre en place des outils nouveaux qui apparaissent sur le marché et dont on peut penser qu’ils pourraient être généralisés dans les années qui viennent », conclut Pascal Faure.

  • Synthèse du colloque écritech’5 par Daniel Auverlot

    Synthèse du colloque écritech’5 par Daniel Auverlot

    Il propose de ressortir trois thèmes dominants de ce colloque :
    – Qu’est ce qui fait que le numérique marche dans un établissement ?

    – Temps et espace

    – Ressources et services

    Nous vous invitons à consulter son document de présentation ici et à visionner la vidéo ci-contre.