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  • Le collectif EDUCNUM : une éducation au numérique pour tous

    Le collectif EDUCNUM : une éducation au numérique pour tous

    Pascale Raulin-Serrier de la CNIL était au micro de Ludomag sur le salon Educatec-Educatice pour nous présenter le collectif EDUCNUM et ses actions. A ses côtés, un des partenaires associés dans cette mission d’éducation au numérique pour tous, La Ligue de l’Enseignement et son représentant, Antonin Cois.

    Le collectif a été lancé en 2013 autour d’une quarantaine d’acteurs du numérique qui allaient tous dans le sens du développement d’actions et de contenus pédagogiques. Depuis, le collectif s’est enrichi de nouveaux membres, structures à but non lucratif, comme par exemple, des associations de parents d’élèves, des chercheurs, des fondations d’entreprise. Aujourd’hui, il rassemble plus de 60 membres très divers.

    La Ligue de l’Enseignement est engagée dans le réseau EDUCNUM, comme le précise Antonin Cois : « il n’est pas étonnant que ce collectif soit porté par la CNIL puisque la question de la donnée est aujourd’hui une des questions fondamentales de l’éducation au numérique ».

    L’intérêt de la la Ligue dans le collectif est de pouvoir se regrouper pour pouvoir affronter ce phénomène et « on y trouve également un certain nombre de champs qui servent aussi notre projet, comme les dynamiques partenariales, ou encore notre projet D-Clics numériques qui a été reconnu par les 60 acteurs d’EDUCNUM et donc « labellisé » EDUCNUM ce qui a permis d’alimenter sa diffusion« , souligne Antonin Cois.

    La mise en commun via le collectif EDUCNUM « est plus une mutualisation d’initiatives portées par chaque acteur pour avoir d’autant plus de poids pour toucher tous les publics« , ajoute Pascale Raulin-Serrier.

    Ressources pédagogiques en ligne, Trophées EDUCNUM… Plusieurs actions sont menées par le collectif pour faire avancer la connaissance sur le sujet de l’éducation au numérique.

    Plus d’infos :
    Au sujet des Trophées EDUCNUM, voir aussi notre reportage 
    « Pour un usage responsable d’internet » : un concours du ministère sur les traces des trophées EDUCNUM de la CNIL.
    Sur le projet D-Clics : http://d-clicsnumeriques.org
    Retrouvez EDUCNUM sur https://www.educnum.fr

     

     

     

  • « Pour un usage responsable d’internet » : un concours du ministère sur les traces des trophées EDUCNUM de la CNIL

    « Pour un usage responsable d’internet » : un concours du ministère sur les traces des trophées EDUCNUM de la CNIL

    « Dès mai 2013, nous avons réuni une cinquantaine d’acteurs, appelé le « collectif EDUCNUM », issus du monde de l’éducation, de la recherche, des fédérations professionnelles, des fondations d’entreprises et des institutions publiques pour engager des actions autour de la notion du citoyen responsable autour du numérique », explique Carina Chatain, responsable Education Numérique à la CNIL, qui a présenté le projet à l’occasion d’Educatice sur le stand du Ministère.

    Parmi ces actions, on retrouve les trophées EDUCNUM. Le but de ce concours était de faire concourir des jeunes de 18 à 25 ans qui doivent proposer des projets sur n’importe quel type de support, numérique ou non d’ailleurs, qui visent à sensibiliser les plus jeunes aux bons usages du web.

    En 2015, le grand prix du jury a été attribué à des étudiants de l’université Pantéon-Sorbonne représenté par Pacôme Henri, pour un web documentaire destiné aux enfants de 6 à 10 ans qui raconte les aventures d’une pomme de terre sur internet ;

    une manière d’aborder les sujets liés à la protection de la vie privée sur le web de manière ludique et pédagogique pour intéresser ces jeunes publics.

    La fondation AXA Prévention octroie une somme de 10 000 euros au(x) lauréat(s) ; une somme qui servira à donner vie au(x) projet(s) qui, au départ, est (sont) un(des) prototype(s).

    « Nous avons eu la chance d’être récompensés par ce prix et on s’est dit l’aventure peut continuer et on peut vraiment faire cette série », souligne Pacôme Henri lors de sa présentation à Educatice.

    De plus, les trophées et la réalisation d’un web documentaire en technique « Stop Motion » par Pacôme et son équipe ont donné des idées au ministère et à la DNE, comme l’explique Patrick Arceluz, IEN et responsable du développement des usages pour le premier degré à la DNE.

    Dans le cadre d’un partenariat établi avec la CNIL, nous avons réfléchi ensemble à la continuité que nous pouvions donner à ces trophées EDUCNUM.

    La DNE et le service de Patrick Arceluz ont donc mis en place, dès janvier 2016, un concours à destination des écoles élémentaires, cycle 2 et cycle 3.
    L’idée de ce concours est de cibler les usages responsables d’internet autour de trois axes :
    . les traces laissées sur internet,
    . la protection des données personnelles
    . le respect des droits d’autrui.

    Le concours est une réussite puisque 50 écoles et toutes les académies ont répondu présentes et doivent réaliser d’ici la mi-avril, une vidéo de trois minutes en utilisant les techniques « Stop Motion ».

    « Par ce concours, nous nous inscrivons dans la continuité des trophées EDUCNUM mais en mettant encore plus l’accent sur l’aspect pédagogique qui vient s’articuler autour de ce concours et qui est important à nos yeux », conclut Patrick Arceluz.

    Plus d’infos :
    http://eduscol.education.fr/cid97188/concours-pour-un-usage-responsable-d-internet.html
    http://men.tice.crdp-creteil.fr/concours/

  • L’éducation au numérique : la grande cause nationale 2014

    L’éducation au numérique : la grande cause nationale 2014

    CNIL2014-educnumeriqueLa CNIL, qui a réuni autour de cet objectif 42 organismes, a pour ambition de faire de l’éducation au numérique la « Grande Cause Nationale 2014 », ce qui permettra principalement de bénéficier d’une exposition médiatique gratuite à travers des espaces offerts par France Télévisions et Radio France.

    L’éducation au numérique succéderait ainsi à la lutte contre les violences faites au femmes (2010), la lutte contre la solitude (2011), l’autisme (2012) et l’illetrisme (2013), qui étaient les dernières grandes causes nationales soutenues par le Gouvernement.

    « Il appartient aux pouvoirs publics comme aux acteurs privés de promouvoir une approche globale et de développer une véritable pédagogie du numérique pour permettre à chacun d’entre nous de devenir un citoyen numérique informé et responsable, capable de profiter des potentialités de cet univers et d’y exercer de manière effective ses droits et devoirs« , explique le collectif chapeauté par la CNIL.

    « Ceci passe par une maîtrise technique des outils à tous les âges mais aussi par une appropriation des valeurs collectives adaptées à la vie numérique« .

    Dans ce cadre, le collectif a mis en ligne ce lundi son site internet sur l’éducation au numérique, et évoqué dans les grandes lignes ses cinq propositions, sans apporter le moindre détail supplémentaire :

    1. Lancer un événement d’envergure nationale sur l’éducation au numérique ;
    2. Créer une plateforme collaborative de contenus disponibles en ligne gratuitement ;
    3. Réaliser et diffuser des formats courts en partenariat avec France Télévisions ;
    4. Créer des modules d’éducation au numérique destinés aux enfants de 6-12 ans ;
    5. Lancer des actions de sensibilisation au numérique à destination des entrepreneurs.

    « Il y a une dynamique autour de ce collectif. Elle continuera quelle que soit la décision de fin d’année« , a prévenu Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la CNIL.

    Outre ses 42 partenaires, la CNIL a reçu le soutien de différentes personnalités d’horizons divers comme les députés Christian Paul (PS) et Laure de la Raudière (UMP), les journalistes David Abiker et Bernard Pivot, les scientifiques Joël de Rosnay et Claudie Haigneré, ou encore le psychiatre Serge Tisseron.

    On compte également parmi les quelques soutiens affichés le député socialiste Malek Boutih, qui souhaite « reprendre le contrôle sur Internet«  et demande que le CSA « bascule sur l’ensemble de la régulation d’Internet« .

    Source Article : Guillaume Champeau, Numerama, réfléchir le numérique