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  • Le cartable numérique : comment alléger les cartables des enfants !

    Le cartable numérique : comment alléger les cartables des enfants !

    Retour sur le témoignage de l’utilisation du cartable numérique de l’Institution Jeanne d’Arc à Bastia par son Chef d’établissement, Jean-Darius Luciani et Augustin Camporesi, Administrateur technique et enseignant.

    Il y a 3 ans, M.Luciani et M. Camporési ont pris la décision d’inscrire leur institution dans le plan numérique. Objectif : Alléger les cartables des enfants.

    La première étape a consisté à supprimer les livres papier. Manuels et dictionnaires qui peuvent peser jusqu’à 10 kg pour des enfants de 6ème, ont été remplacés par une simple liseuse.

    Devant l’enthousiasme des élèves et des parents, M. Luciani a étendu l’expérience vers des équipements connectés tel que le « cartable numérique » proposé par PSI*.

    Un financement sur 3 ans, sans aucune autre aide financière, a pu être mis en place. Les conseils prodigués tant sur le soft que le hard, l’efficacité des services formation et technique ont définitivement convaincu M. Luciani de choisir le spécialiste PSI. D’autant qu’une seule personne, M. Camporesi, est mobilisée sur le site du collège pour assurer le développement et la maintenance.

    Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 360 tablettes ACER Icionia (Androïd 10’’) connectées qui ont été déployées sur le site au niveau sixième, cinquième et quatrième. Le bâtiment est entièrement couvert en WI-FI avec accès Internet 100 méga symétrique. 120 autres tablettes par an vont être déployées pour les années à venir avec manuels numériques, dictionnaire, calculatrice.
    Le collège utilise quotidiennement Socrative pour évaluer les élèves en cours et échanger des documents simplement.

    Aussi le projet va rentrer maintenant dans une phase plus ambitieuse plus attentive aux usages en salle de classe, à l’interactivité professeurs/élèves.

    Les parents sont conquis. Les enfants continuent même les jeux éducatifs dans les salles de pause. Un peu réticent au départ, le corps enseignant a su se former, s’adapter pour exploiter ces outils modernes et éducatifs dont l’efficacité est sans commune mesure avec notre ancien tableau vert.

    Plus d’infos sur www.psi.fr:

    * PSI est un acteur majeur de l’éducation par le numérique depuis 19 ans. Il a équipé en matériels et solutions informatiques plus de 6300 classes 3000 établissements scolaires et 2 000 administrations et entreprises.

    Basée à Bruges près de Bordeaux, PSI propose non seulement des solutions techniques incluant les aspects logiciels et matériels, mais aussi des services indispensables et efficaces tels que : L’étude des besoins et la conception de solution personnalisée, Devis correspondant au cycle de vie complet de la solution (pas de coûts cachés), La préparation du matériel, L’installation et le déploiement sur site, La formation, Le service après-vente, L’assistance à l’usage, La gestion de la fin de vie des solutions (recyclage, évolution, remplacement).

    PSI accompagne les établissements scolaires dans la construction et le déploiement de leur projet numérique, et pendant la toute la vie des équipements sélectionnés.

     

     

  • Les tablettes hybrides, la solution pour l’Ecole ?

    Les tablettes hybrides, la solution pour l’Ecole ?

    La tablette fait la « une » et occupe toutes les conversations. Michèle Monteil, qui fut en charge du suivi des expérimentations tablettes à la DGESCO, argumente sur la question « la tablette peut-elle vraiment détrôner l’ordinateur en classe ? » et nous apporte quelques pistes de réflexion.

     

    Faciliter l’appropriation de l’outil par l’enseignant

    « Donner un outil comme celui-ci à un enseignant impacte sa vie professionnelle; cela va modifier sa manière d’enseigner. Il est donc absolument nécessaire qu’il se sente à l’aise avec l’outil qu’on lui propose ».

    « Se sentir à l’aise » avec l’outil : c’est la clé de la réussite de l’intégration du numérique en classe, d’après Michèle Monteil. En effet, un outil accepté par l’enseignant, va lui permettre d’être rapidement opérationnel, d’être efficace, créatif et donc de motiver aussi ses élèves.

    Ce qui est récurrent, c’est d’entendre des enseignants qui font le constat de la motivation des élèves au contact d’un nouvel outil numérique en classe.

    Pour Michèle Monteil c’est un « non-argument ».

    « C’est vrai que la motivation peut durer plusieurs mois parfois même 1 an mais on s’aperçoit à chaque fois qu’il y a une habitude et que la motivation n’est pas ce qui va vraiment changer les choses dans la classe. Ce qui va changer les choses, c’est la façon dont l’enseignant va susciter l’intérêt de ses élèves ».

    Après avoir visité beaucoup de classes dans lesquelles il y avait un usage pertinent de tablettes, elle constate que ce n’était pas la tablette qui était extraordinaire mais que c’était l’enseignant.

    On comprend dans la remarque de Michèle Monteil que l’outil n’est « pas pour grand chose » dans la réussite de l’introduction du numérique en classe ; tous les outils que l’on dit aujourd’hui dépassés ont été vecteurs de séquences parfois très innovantes et même modélisantes ; par contre, si la prise en main est plus ou moins facilitée, le contenu et la conception de cet outil peuvent conditionner son appropriation par l’ensemble des enseignants. Ce n’est pas l’objet technologique mais l’enseignant qui va vraiment faire la différence.

    On peut juger de l’adaptation de l’outil à sa transparence c’est-à-dire quand l’enseignant enseigne sa discipline plutôt qu’il ne « fait de l’ordinateur ou du TNI ou de la tablette ».

    Aujourd’hui, y a t-il sur le marché des produits qui répondent à ces exigences ?

    Les tablettes qui s’installent peu à peu dans le paysage des classes doivent être prises en main par les enseignants mais pas seulement : il faut aussi qu’elles favorisent les apprentissages dans leur discipline respective, pour que leur présence suscite un intérêt.

    En quoi la tablette favorise les apprentissages dans une discipline ?

    Tout au long de sa carrière, Michèle Monteil a tenté de convaincre les enseignants d’utiliser le numérique dans leur classe et son argument a toujours été :  « vous allez trouver un avantage considérable dans les apprentissages de votre discipline ».

    Elle donne l’exemple de sa propre expérience en tant que professeur de mathématiques où, quand elle a vu arriver les imagiciels et les logiciels de géométrie dynamique: « j’ai pu montrer à des élèves des choses qu’ils ne voyaient pas au tableau ; j’ai pu faire de la géométrie dans l’espace et accrocher toute une catégorie d’élèves pour qui il était vraiment difficile de se faire une représentation mentale de cette partie du programme ».

    Par contre, elle remarque qu’en ce qui concerne les tablettes, cet argument n’est pas aussi « vendeur » et elle avoue :

    « je n’arrive pas à dire à un collègue d’utiliser la tablette en expliquant que ça va être un plus dans les apprentissages disciplinaires ».

    Son constat est que toute activité qui est possible sur tablette peut être réalisée avec un ordinateur, du moins au collège et au lycée avec parfois beaucoup plus d’efficacité.

    Mais Il faut reconnaître qu’il y a des disciplines où les apprentissages se voient facilités par l’usage de la tablette comme par exemple en langues, la tablette pouvant s’assimiler à un système de baladodiffusion. En EPS, le fait de pouvoir déplacer la tablette du gymnase sur le terrain ; ou encore pour une sortie scolaire, la tablette s’avère beaucoup plus appropriée que l’ordinateur. Il est donc judicieux de l’utiliser quand elle est plus performante que les autres outils.

    Par contre, lorsqu’on regarde les retours d’expérimentation, on constate que ces exemples sont très limités.

    De plus,  la tablette n’est souvent pas très mobile et reste dans la classe ; peu de déplacement à l’intérieur même de l’établissement et encore moins à l’extérieur car comme le souligne Michèle Monteil, « c’est un objet qui reste coûteux et fragile et les chefs d’établissement sont prudents ».

    Alors pourquoi l’argument du « plus » qui va améliorer les apprentissages n’est-il pas utilisé par Michèle Monteil pour valoriser la tablette tactile ?

    Dans les explications qu’elle va nous apporter, c’est en partie parce que la fonctionnalité tactile d’une tablette grand public limite les usages possibles en classe et dans plusieurs disciplines.

    Limites de la tablette tactile : l’hybride, la solution mixte « multifonctions » ?

    A titre personnel et professionnel, Michèle Monteil utilise quotidiennement la tablette ; mais jusqu’à présent, elle sentait encore le besoin d’utiliser aussi son ordinateur pour « travailler », réservant sa tablette aux usages de consultation, de lecture et de visionnage vidéo.

    Elle avoue qu’avec l’arrivée de la tablette hybride sous Windows 8, elle a pu récupérer, sur celle-ci, son environnement professionnel et délaisse plus facilement son ordinateur.  Et elle peut désormais, avec ce nouvel outil, démontrer à ses collègues enseignants, que l’hybride peut être une solution pour qu’ils ne se sentent pas « perdus » ; Tous les logiciels spécialisés utilisés par les enseignants de toutes disciplines sont compatibles et peuvent être exécuter en mode tactile ou clavier selon le besoin.

    Rien qu’en prenant comme exemple l’écran d’accueil de sa tablette sous Windows 8, Michèle nous montre qu’on peut retrouver facilement le panneau de configuration comme sur un ordinateur : « ils vont s’apercevoir qu’ils ont accès à toutes les informations et à tous les menus auxquels ils accédaient avant ».

    A utiliser cet outil on se surprend à utiliser le tactile et le clavier simultanément en choisissant l’un ou l’autre en fonction de l’efficacité et de la rapidité, d’une façon assez naturelle.

    Côté élèves, elle constate que l’engouement pour la tablette est vraiment notable chez les petits ; celui-ci peut persister éventuellement jusqu’au collège mais à partir de la 5ème, les élèves sont plus adeptes du Smartphone dans leur poche que d’une tablette dans leur cartable.

    Elle donne l’exemple d’un retour d’expérimentation à Grenoble pour des élèves de Terminale. Le travail consistait à faire des interviews dans des entreprises, prendre des photos, enregistrer et faire un compte-rendu de leur expérience. En ce qui concerne les photos et les enregistrements, Michèle Monteil rapporte que les étudiants ont avoué qu’ils auraient tout aussi bien pu le faire (et peut-être même mieux !) avec un Smartphone ; quant au compte-rendu, ils ont préféré le faire sur leur ordinateur.

    Pour notre experte, la tablette classique tactile permet une fonction de recherche et de consultation mais si le travail doit donner lieu à une production, le clavier virtuel  qui prend les trois quarts de l’écran, comme c’est le cas pour la plupart des tablettes, n’est pas plébiscité.

    « Les élèves prétendent, d’après les retours d’expérimentations, qu’ils préfèrent écrire avec un clavier ». Comme elle le souligne, la frappe sur une tablette tactile n’est pas du tout la même que sur un Smartphone, à laquelle ces mêmes jeunes sont habitués.

    Les tablettes hybrides sont des solutions nouvelles qui intègrent le meilleur de la tablette et du PC, pour ne pas avoir à choisir entre les deux, car les usages de l’un ou de l’autre sont très complémentaires. Les nouvelles tablettes hybrides apportent le meilleur de la tablette : le tactile, elle démarrent instantanément, ont une batterie longue durée et tous les bénéfices de travail sur l’ordinateur pour produire du contenu, faire tourner des applications gourmandes etc.

    « Avec l’hybride, on a toutes les fonctionnalités d’une tablette classique mais aussi la possibilité de “travailler“ comme sur un ordinateur, produire du texte ou utiliser le tableur par exemple, au moyen du clavier », conclut Michèle Monteil.

    Et « c’est encore mieux quand le clavier se détache », ajoute t-elle.

     

    Une tablette hybride sous Windows 8 sur laquelle d’une part, l’enseignant pourrait facilement retrouver son environnement d’ordinateur, les logiciels spécialisés qu’il à l’habitude d’utiliser  pour qu’il ne perde pas de temps à s’approprier l’outil ou à rechercher des applis soit disant éducatives et d’autre part, l’élève pourrait à la fois utiliser le tactile mais aussi produire : la solution pour les classes ?

    D’après notre experte, c’est en tous cas une voie très intéressante à explorer.

    Et pour parfaire l’usage de l’outil en classe, elle ajouterait un élément complémentaire, qui lui semble indispensable pour faciliter le travail des enseignants  et qui leur permettraient de gérer au même instant tout le parc tablettes de la classe – car, on le sait, gérer 30 élèves avec 30 tablettes en même temps, c’est encore une nouveauté pour notre enseignant et ce n’est pas facile ! – C’est l’outil de gestion de classe.

    L’outil de gestion de classe : indispensable pour l’enseignant qui utilise des tablettes

    « On entend souvent dire : les enfants se débrouillent mieux que les adultes lorsqu’ils utilisent une tablette ». Pour Michèle Monteil, cet argument utilisé à tout-va est complétement faux.

    Oui, l’enfant va être attiré par le tactile et cliquer facilement partout mais il peut se perdre rapidement aussi si il n’est pas « coaché ».

    « Quand j’assiste à des démonstrations dans les classes, je vois des enfants qui cliquent et qui se demandent ce qui se passe parce qu’ils n’ont pas cliqué au bon endroit, ils ne savent pas revenir en arrière. Cela pose un vrai problème de l’utilisation de la tablette grand public en classe ».

    Pour les plus grands qui maîtrisent très bien l’outil il est particulièrement difficile d’empêcher ceux qui le souhaitent de s’évader sur internet.

    D’ailleurs, elle dresse le constat que, dans une classe, on voit souvent 6, 12 tablettes et rarement autant de tablettes que d’élèves. Parce qu’une classe avec 30 tablettes ce n’est pas facile d’en garder la maîtrise. Que se passera-t-il quand tous les élèves auront une tablette ?

    « C’est plus facile de contrôler sa séance quand on a un outil qui le permet »

    Pour Michèle Monteil, cet outil de gestion de classe est indispensable pour la réussite d’une intégration de tablettes dans une classe ; encore une fois, c’est un moyen pour l’enseignant de se sentir à l’aise et de maîtriser la présence de ces nouveaux objets « numériques ».

    Et comme nous l’avons vu en tout début d’argumentaire, c’est bien l’enseignant qui va, sur le long terme, instaurer la dynamique et développer une motivation dans sa classe, avec ou sans le numérique.

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  • Le cartable numérique, la solution intégrée ?

    Le cartable numérique, la solution intégrée ?

    « Le cartable numérique c’est un moment intéressant pour la pédagogie pour les professeurs, intéressant pour l’élève pour qu’il ait l’opportunité de s’approprier un outil mais c’est aussi pour alléger le cartable d’où le nom donné “cartable numérique“ et faciliter le transport quand les élèves rentrent chez eux », explique Alain Bossard.

    Cette année, le cartable numérique se matérialise par une tablette hybride avec les ouvrages à l’intérieur : finis les livres papier pour les élèves de 6ème 2 « cartable numérique », tel est le nom qui leur est attribué. Cet outil est utilisé tant pour les cours que pour les devoirs, tant pour la communication avec leurs professeurs que pour les loisirs (jeux, réseaux sociaux ou autres) car il appartient à l’élève.

    En effet, ce sont les parents qui ont financé la tablette hybride de leur enfant ; A l’inscription, le choix leur est laissé d’inscrire leur enfant en 6ème « classique » ou en 6ème « cartable numérique », mais comme le souligne Alain Bossard, « il y a plus de demandes pour les entrées en 6ème « numérique » ».

    Mise en place du cartable numérique au Collège Notre Dame : le facteur humain en première ligne

    C’est une réelle volonté d’Alain Bossard d’introduire le numérique dans son établissement et pour cela, il a commencé par « préparer » ses enseignants à l’arrivée de ces nouveaux outils.

    « La technologie doit être au service de l’humain et pas l’inverse ».

    En parallèle avec ce travail avec les professeurs, Alain Bossard a recherché auprès des constructeurs la solution qui répondait le mieux à leurs aspirations tant d’un point de vue matériel et technologique que d’assistance et d’accompagnement ; et c’est le groupement d’entreprises autour de Microsoft, Cebea et CAMIF collectivités, entre autres, qui lui a offert la solution globale qu’il espérait.

    La réflexion aura duré six mois pour atteindre les objectifs souhaités, « et qu’elle corresponde bien à la fois aux enjeux pédagogiques du corps professoral, à la fois à l’attente des familles puisque c’est quand même un objet qui rentre dans la maison et à la fois sur le contenu des cours car nous souhaitions que l’outil soit utilisable dans toutes les disciplines ».

    Des éditeurs ont aussi joué le jeu du projet cartable numérique en agrémentant l’outil de manuels numériques pour permettre vraiment d’alléger le cartable ; mais également pour se faire une place dans ce laboratoire d’idées et ne pas rester en marge de cette réflexion communautaire.

    Le cartable numérique, un projet sociabilisant dans la classe et à la maison

    Pour Alain Bossard, chaque enfant aborde l’apprentissage avec une « fragilité » différente. Pour des élèves ayant des « fragilités » particulières, comme c’est le cas dans leur classe ULIS dont fait mention M. Bossard, le numérique reste un outil permettant d’autonomiser l’élève, d’individualiser le travail et il constate que « le rapport avec l’ordinateur est facilitateur de ce type de relations ; pour des enfants de classe ULIS qui ont un niveau classique très bas, ils peuvent, avec l’outil numérique, acquérir une posture dans la classe qui leur permet d’être reconnu ».

    Il en est de même lorsque les élèves rentrent chez eux avec leur ordinateur ou leur tablette. La réalité éducative voudrait, comme le souligne Alain Bossard, « que les parents créent un lien avec leurs enfants et nous sommes souvent confrontés, de ce point de vue là, à une fracture où la communication est parfois difficile ».

    « L’outil numérique est un objet de médiation extraordinaire ».

    L’élève s’approprie l’outil, il en est maître et il sollicite fièrement ses parents pour découvrir l’outil avec lui. Il a même parfois un meilleur outil que ses parents comme le souligne Lucas : « mon père a un ordinateur à la maison avec Windows 8 mais il n’est pas tactile ».

    « L’élève est apprenant à l’école et devient professeur à la maison, les postures d’apprenant sont en éternel mouvement », ajoute Alain Bossard.

    En résumé, l’outil numérique pacifie la relation de l’élève avec ses parents et il unifie le lien entre l’élève et ses professeurs.

    Pourquoi une tablette hybride et pourquoi Windows 8 pour « porter » le projet du cartable numérique ?

    C’est avant tout la recherche d’une solution globale, un « package », un « tout en un » qui motivait le chef d’établissement, offre qui lui a été faite par le groupe d’entreprises partenaires de l’opération*.

    « Avec le « touch », on ne peut pas vraiment tout faire », témoigne Samy Laribi, enseignant en mathématiques. Il explique que pour des logiciels dédiés à certaines matières, le besoin du clavier et de la souris se fait sentir.

    Pour exemple aujourd’hui,  il fait un cours d’initiation au tableur Excel et 95% de ses élèves utilisent le clavier et la souris pour cet exercice.

    Seule Alisson préfère le tactile pour écrire, « car c’est comme envoyer un SMS sur un téléphone », témoigne t-elle. Pour Killian, pas de doutes, avec le clavier, il écrit beaucoup plus rapidement : « chez moi j’écris sur le clavier de mon ordinateur, je suis plus habitué à ce que les touches bougent sous mes doigts ».

    Par contre, il arrive fréquemment à Samy, notre enseignant de mathématiques, de passer du « touch » au mode clavier dans la même heure de cours, sans problèmes, « il n’y a rien à éteindre, tout se fait automatiquement ».

    Un ressenti de la part des élèves également comme en témoigne Lucas : « c’est bien parce qu’on peut faire tablette et écrire avec la tablette mais ça fait aussi ordinateur et on peut écrire sur le clavier ; ça se défait très rapidement, on va sur l’accueil très rapidement, on peut remettre le clavier rapidement ».

    C’est, d’après Samy, le gros atout de Windows 8, de proposer ces deux fonctionnalités et de pouvoir aisément passer de l’une à l’autre sans perturber la classe.

    En conclusion, même si il est encore tôt pour parler des résultats, Alain Bossard croit en cette démarche intégrée de cartable numérique qui s’inscrit dans sa philosophie. Ce dont il est fier, c’est d’être toujours en mouvement pour tester de nouvelles choses et surtout, le plus important d’après lui, c’est d’associer l’enfant à cette recherche puisqu’il fait, lui aussi, partie du laboratoire.

     

    Plus d’infos sur l’Institut Notre Dame :
    Avec 4 classes de maternelle, 13 de primaire (dont 2 de CLIS1 et un regroupement d’adaptation) et 13 de collège (dont une 3ème DP6 et une UPI), le Collège Notre-Dame de France, à Malakoff est un établissement mixte placé sous la tutelle des Sœurs de La Providence de Ruillé-sur-Loir et sous contrat d’association avec le Ministère de l’Education Nationale.

    *Les partenaires de l’opération :

    Microsoft Education, Cebea, Toshiba, Camif Collectivités, Editis et Hachette

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  • Tablettes numériques et ENT : enfin le cartable numérique ?

    Tablettes numériques et ENT : enfin le cartable numérique ?

    L’atelier présentera comment Hugues Laffez a effectué la mise en place d’une classe tablette numérique en lieu et place des manuels scolaires :

    – Environ 35 tablettes Android ont été mises à disposition d’une classe de Sixieme du collège des Baous de St jeannet (élèves + enseignants).

    – Le collège numérique Sidney Bechet d’Antibes a également été doté d’environ 150 iPads pour les élèves de sixièmes.

    Le retour d’expérimentation permet d’envisager ce que pourrait être le cartable numérique de demain par une association ENT– tablette.

    Présentation de la Technologie :

    Lors de ces deux expérimentations, les élèves et leurs professeurs ont eu à disposition des tablettes toute l’année, en classe et au domicile. Ces tablettes ont été configurées par les services du rectorat (Matice, Pam) afin de pouvoir utiliser au maximum les fonctionnalités de l’ENT (messagerie, accès aux notes, groupes de travail), pouvoir se connecter aux modules de e-learning (moodle), aux serveurs pédagogiques (scribe) et aux manuels numériques.

    Ces deux expérimentations, associées aux autres expérimentations de l’académie, orientées disciplinaires (arts plastiques, EPS…) et orientées handicap (cécité, dyslexie…) ont permis d’adapter les configurations, le matériel au fur et à mesure des deux années ainsi que de mesurer les apports pédagogiques.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le couple tablette numérique – ENT ne serait-il pas ce fameux cartable numérique dont on rêve depuis si longtemps, mais que personne n’a pour le moment pas réussi à transformer complètement en réalité ? Par l’état actuel de la technologie, et l’idéal que l’on se fait du cartable numérique, encore du chemin à parcourir, mais de jour en jour, nous imaginons que nous nous rapprochons de cette chimère…. Ou l’on ne se connecte plus à un ENT, mais ou la tablette est l’ENT.

     Synthèse et apport du retour d’expérience :

    Par la pratique avec les élèves, les animateurs (dont je fais partie) ont du imaginer, avec les enseignants des solutions techniques afin de servir au mieux la pédagogie… Petit à petit, la tablette devient l’ENT. Diverses documentations (techniques et pédagogiques) sont en cours d’élaboration afin de concrétiser ce cartable numérique. (disponibles à compter du 15 Mai sur le site matice)

    Plus d’infos : www.ac-nice.fr/matice

     Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici