Étiquette : Bruno Devauchelle

  • Éduquer avec le numérique

    Éduquer avec le numérique

    Tout Educateur, qu’il soit enseignant, parent ou autre, est confronté au quotidien à l’omniprésence de moyens numériques pour son travail comme pour sa vie personnelle tout comme les jeunes qu’il a en charge d’une manière ou d’une autre.
     
    Cette transformation rapide de l’environnement matériel s’accompagne de changements multiples qui affectent le développement et la communication humaine. Les enseignants, parce qu’ils ont institutionnellement une responsabilité éducative forte et souvent alourdie, sont donc au premier rang de l’action.
     
    Le parti pris de ce livre, basé sur les chroniques que l’auteur publie chaque semaine depuis cinq années dans les colonnes du Café Pédagogique, est d’inviter à ne pas séparer l’acte éducatif de l’usage du numérique. Il invite à éviter d’en faire un objet exclusivement scolaire.
     
    Il invite aussi à faire en sorte que cette éducation s’appuie sur une pratique effective des jeunes. Constatant que dans de nombreuses situations, le numérique dans l’enseignement est essentiellement le fait des enseignants et de quelques élèves, l’auteur souhaite que ce soit réellement l’instrument de travail AVEC lequel les élèves travaillent.
     
    C’est dans ce quotidien que peuvent se construire des éléments de compréhension et de maîtrise de cet environnement récent.
     
    L’organisation du livre part de l’élève et des objets pour aller vers les questions éthiques et politiques que les objets numériques invitent dans l’école. Il ne s’agit ni de convaincre de l’usage, ni de dénigrer telle ou telle posture enseignante fut-elle opposée à l’usage des moyens numériques dans les espaces éducatifs.
     
    L’enjeu, pour tous, est de permettre aux jeunes de se construire dans la société telle qu’elle est pour les inviter à la construire telles qu’ils la souhaitent pour leur avenir. Nombre d’adultes n’ont pas pris conscience de leur responsabilité éducative face à ce nouvel environnement.
     
    Souvent ils n’ont même pas réussi à comprendre ce qui était en train de se produire. Posséder la machine ne suffit pas !
     
    Souvent ce sont les jeunes qui leur expliquent le comment et le pourquoi. Dans le même temps les responsables politiques n’ont de cesse d’encourager les usages, mais souvent de manière bancale. Face à ce phénomène, les directives politiques ont presque toutes témoigné de deux carences majeures des décideurs : pédagogique (ou didactique) et technique. Or les « décideurs » de ces politiques feraient bien mieux de s’éloigner des injonctions de toutes sortes pour véritablement mesurer la pertinence de tel ou tel produit, de tel ou tel dispositif.
     
    Le livre « Eduquer avec le numérique » ne cherche pas à « vendre » le numérique, il se propose d’offrir à chacun, éducateur, un regard global centré sur des problématiques vives qui traversent les espaces d’échanges entre éducateurs. C’est à partir de ce regard que chacun peut construire ses activités, ses stratégies, et plus généralement son projet éducatif de prise en compte du fait numérique.
     

     
    Bruno Devauchelle, ESF 2017

  • Comment les usages du numérique favorisent-ils la mise en activité, l’autonomie et la responsabilisation des élèves ?

    Comment les usages du numérique favorisent-ils la mise en activité, l’autonomie et la responsabilisation des élèves ?

    Effectivement, la mise en activité est probablement une des pistes pour dépasser le paradoxe scolaire qui est le suivant : on dit aux élèves “soyez autonomes“ et on ne fait rien dans l’organisation scolaire pour qu’ils y soient.

    Mettre en place des activités où les élèves sont producteurs et ont une marge d’initiative et pour lequel l’enseignant a une marge d’incertitude, « c’est le moyen d’aborder des questions, non pas d’autonomisation car il ne faut pas rêver, mais au moins de responsabilisation ».

    Bruno Devauchelle donne l’exemple de donner un projet à des élèves, leur demander d’en rendre compte, de s’auto-évaluer qui sont des moyens de donner de l’autonomie aux élèves.

    En quoi le numérique peut-il aider à cela ?

    Bruno Devauchelle explique que « lorsque tu veux permettre aux élèves d’être maitres de leurs activités, ils ont aujourd’hui pléthore d’outils qui sont principalement des outils en ligne, qui vont du Smartphone à la tablette mais surtout des applications et des logiciels qui sont mis à disposition ».

    Sans oublier la base d’information représenté par le web « qui leur permet d’alimenter leur réflexion et d’être en face de ce que l’Ecole leur cache toujours, c’est à dire la véritable information, la source, avec sa médiocrité ou sa force selon les cas ».

    Tout le secret, c’est l’accompagnement des élèves ; ce que j’appelle la guidance.

    Il va falloir alors définir la part que l’enseignant prend dans la guidance et ce qu’il laisse à la machine. Cela peut prendre la forme d’un accompagnement des élèves au sens « cheminer avec les élèves » ; cette situation peut d’ailleurs amener l’enseignant à découvrir des choses en même temps que les élèves.

    Il y a une technique qu’utilisent certains enseignants en disant « ce n’est pas au programme, nous le verrons plus tard » et puis il y en a une autre où les enseignants proposent de chercher avec les élèves.

    Quand les enseignants disent aux élèves « on va chercher ensemble », il y a des portes qui s’ouvrent, conclut Bruno Devauchelle sur le résumé de son intervention.

     

  • Collaborer, partager et échanger : des notions familières chez les jeunes et pourtant…

    Collaborer, partager et échanger : des notions familières chez les jeunes et pourtant…

    [callout]Sommes nous condamnés à apprendre tout au long de la vie ? Comment développer notre Environnement Personnel d’Apprentissage et de Développement dans un contexte numérique ? Collaborer n’est-ce pas une composante essentielle de l’apprendre enrichie par les outils numériques ?
    A partir des aptitudes initiales de l’enfant à apprendre, à collaborer, à s’organiser, les moyens numériques offrent de nouvelles opportunités de développement de chacun. Or le système scolaire, marqué par l’empreinte du livre et de la forme scolaire, semble s’opposer aux deux dynamiques, celle du développement propre de l’enfant et l’envahissement progressif de la sphère sociale par le numérique. Malgré le volontarisme des décideurs, l’organisation scolaire a encore bien du mal à généraliser, à banaliser le numérique. Or le système scolaire ne peut pas, ne doit pas laisser l’opportunité de ces évolutions s’il veut continuer à garder son rôle dans la société.[/callout]

    Les trois vidéos proposent trois champs de réflexion, parmi d’autres, qui peuvent inciter les acteurs de l’éducation à faire avancer non seulement la réflexion collective, mais surtout les actions concrètes du plus grand nombre. En prenant conscience des enjeux qui se révèlent de plus en plus clairement, chaque éducateur aura à coeur de faire évoluer ses pratiques et de les partager avec les autres.

    Dans cette troisième vidéo, Bruno Devauchelle propose une réflexion sur les notions de collaboration et d’échanges e sur « l’environnement personnel techno-cognitif chez les jeunes ».

    Les jeunes aiment interagir pour apprendre ; ainsi, un petit enfant interagit avec ses proches puis dans la cour de récréation, il interagit avec les autres.

    On dit même que la socialisation est un élément important du travail de développement de la personne.

    Avec l’arrivée des nouvelles technologies, les gens se sont mis à rêver qu’elles pourraient permettre encore plus d’échanges ; de là, les emails ou encore les forums, se sont développés.

    « Nous nous sommes donc rendus compte que les jeunes utilisaient ces nouveaux moyens pour enrichir leur propre expérience, partager ce qu’ils faisaient et interroger ».

    « L’élève qui, en classe, n’ose pas lever le doigt, est le même qui va poser des questions via les réseaux ou forums en tout genre », souligne Bruno Devauchelle. Il tient à démontrer que les jeunes ont envie de partager mais qu’en même temps, « le modèle de la scolarisation est un modèle porté sur l’individu et la réussite personnelle ».

    Comment faire en sorte que cette envie de partage chez les jeunes soit mise à profit pour leurs apprentissages ?

    Nous ne sommes pas encore passés à l’étape où mettre à disposition ce que je fais, partager, échanger, aller voir ce que font les autres et me l’approprier, est quelque chose de naturel.

    Bruno Devauchelle est persuadé que ces échanges existent déjà entre jeunes, depuis qu’ils sont tout petits, et il se pose la question de savoir comment un système académique, scolaire ou universitaire peut mettre à profit cette capacité.

    Sur la notion d’échanges et de partage, Il donne l’exemple d’étudiants de l’Ecole Polytechnique de Lausanne qui ont demandé à avoir une salle à disposition pour qu’ils puissent visionner à plusieurs, les vidéos d’un MOOC ; une sorte de condition pour qu’ils acceptent de suivre le MOOC…« Car ils savent que l’entraide, c’est le meilleur moyen de se développer et de progresser », souligne Bruno Devauchelle.

    Pourquoi notre système scolaire reste fondé sur la réussite individuelle et est très en difficultés dès lors que l’on fait du travail de groupe ? Pourquoi ne valorise t-on pas davantage les activités collectives en projet ou simplement en réflexion alors qu’on en connaît le bienfait ?

    Voici les questions que Bruno Devauchelle se pose et soumet à notre réflexion dans ce dernier épisode.

  • Des enseignants consommateurs mais encore peu « partageurs »

    Des enseignants consommateurs mais encore peu « partageurs »

    Utiliser les cours des autres ? Utiliser les idées des autres ? Utiliser les documents des autres ? Entre captation, mutualisation et enrichissement, quelles sont les pratiques ?

    Dans les salles des professeurs, il arrive que des documents traînent sur les tables, parfois sur le photocopieur ; aussi, nombre de collègues n’hésitent pas à récupérer tout ou partie de ces supports pour leurs propres cours.

    Rappelons que dans la culture enseignante, la préparation d’un cours et sa réalisation sont des activités principalement solitaires et individuelles ; ces pratiques ne concernent pas tous les enseignants mais une grande majorité, … comme s’il semblait honteux de reprendre le travail fait par d’autres.

    « Un enseignant prend les affaires des autres mais il ne faut pas le dire ; il refait la même chose que l’année d’avant mais il ne faut pas le dire. Il y a une sorte d’omertà comme si enseigner c’était proposer toujours quelque chose de nouveau, faire toujours différent ».

    En réalité, il faut quand même garder une trame puisque les programmes ne changent pas.

    Bruno Devauchelle donne l’exemple de l’enseignement professionnel où il est courant de créer des supports de cours à plusieurs, de par le niveau de technicité demandé ; supports ensuite utilisés en fonction des besoins par toute une communauté.

    « On voit se développer petit à petit ces éléments de mutualisation dans l’enseignement général, en particulier dans des champs disciplinaires identiques, comme les langues ou encore l’histoire-géographie », souligne t-il.

    Tandis que de plus en plus d’enseignants vont sur Internet chercher des ressources (idées, supports, cours) pour leur propre enseignement, cette pratique n’est pas encore considérée comme « normale ». Or, à l’heure de la massification de l’enseignement, on peut comprendre qu’un enseignant puisse chercher à utiliser ce que d’autres ont déjà réalisé, en les adaptant à leur contexte.

    Malheureusement, entre la culture du « co-pillage » et la culture de la mutualisation, la passerelle n’est pas encore bien établie.

    L’observation avancée de ce travail des enseignants montre que pas plus de 10% des enseignants ne partagent leurs contenus sur le web alors que 90% d’entre eux s’en emparent ; un peu comme dans une salle des professeurs…

    La démocratisation d’Internet a amené à une réelle évolution des pratiques, mais souvent de manière implicite. L’utilisation de cours ou de morceaux de cours est désormais suffisamment établie. La popularité de sites comme le Café Pédagogique, Weblettres ou encore Sésamath, ainsi que de certains sites académiques montre qu’il y a une progression des mentalités.

    Toutefois il ne faut pas trop crier à la révolution.

    « Il y a comme une ambivalence chez chaque enseignant qui dirait “j’aime utiliser les cours des autres mais je n’aimerais pas qu’on utilise les miens“.

    Pourquoi utiliser les cours des autres ?

    Il est souvent question dans les conversations, du temps passé par les enseignants pour les corrections, mais très peu du temps passé pour la préparation des cours.

    « Si aujourd’hui les enseignants utilisent les cours des autres, c’est aussi pour gagner du temps ».

    Bruno Devauchelle est confiant : ces pratiques d’échange et de collaboration devraient se développer et le temps économisé pourrait alors être utilisé au profit du temps d’accompagnement des élèves et de suivi des élèves.

    « Les choses vont évoluer car la complexité du métier d’enseignant fait qu’on a de moins en moins de difficultés à accéder aux ressources des autres, surtout sur internet, et finalement, c’est peut-être une bonne chose… ».

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Comment le numérique transforme les lieux de savoirs?

    Quelle fut la genèse de ce manuscrit ?

    Bruno Devauchelle : L’impulsion initiale date de 2000, il s’agissait de repenser globalement la forme scolaire dans les Maisons de la connaissance. Puis, je me suis inspiré du travail de Christian Jacob présenté dans l’ouvrage : Les lieux de savoir (comment se transmettent les savoirs et par quelles voies se diffusent-ils dans nos sociétés ?). Une émission de télévision de 1972 m’a beaucoup marqué sur un projet d’une cité utopique, Auroville. Cette dernière existe toujours aujourd’hui et propose de permettre à chacun d’apprendre et de connaître tout au long de sa vie, dans des lieux différents, sans esprit de cloisonnement.

    Je trouve que, de nos jours, il y a trop de séparations entre les univers tels que les musées, les écoles, les bibliothèques et les CDI… C’est l’histoire du livre qui est enfermée dans ces lieux. On ne peut pas faire l’économie d’un centre de documentation sans une ouverture minimale… Telle est la problématique liée à la numérisation qui se présente à nous.

    En quoi le numérique «bouscule» t-il les lieux de savoirs ?

    BD : Les lieux de savoirs sont marqués par leur stabilité, souvent liée à leurs bâtiments. Or les contenus deviennent de plus en plus accessibles en tout lieu et à tout instant. L’être humain est au cœur de la question de la relation aux savoirs. Les institutions répondent de moins en moins au modèle qu’impose progressivement la numérisation de la société. Le monde scolaire, les bibliothèques et les CDI en particulier, ont été bâtis sur des modèles architecturaux, comme au lycée Janson de Sailly à Paris, qui répondaient à des usages basés sur la conservation comme activité première.

    La numérisation permet, pour l’usager, le renversement de ce modèle. Elle renvoie la conservation à un modèle invisible, on va vers de la diffusion de contenus… Cependant, il reste une partie non numérisable et rien ne remplace le face à face avec une œuvre d’art dans un musée par exemple. Avant, il fallait aller dans les lieux pour y rencontrer les savoirs mais la question essentielle de la médiation n’y était pas vraiment posée… La numérisation permet aussi de s’affranchir des obstacles pour accéder à l’information et aux contenus.

    Comment voyez-vous le futur de la bibliothèque ?

    BD : Une évolution possible est qu’elle devienne un lieu d’apprentissage et plus seulement de consultation d’ouvrages. De nouvelles pratiques peuvent voir le jour. L’ouverture du « droit à l’écriture » est l’élément le plus troublant pour des institutions qui avaient reçu comme mission de gérer « l’autorat ». La force des lieux de savoirs est qu’ils organisent, comme dans un livre, un ensemble de règles qui balise le terrain et donc facilite la recherche d’information. L’interaction humaine va pourtant rester prédominante malgré le numérique. Les espaces d’interaction en ligne sont bien des nouveaux lieux de savoirs dont les codifications sont en permanence en cours d’écriture.

    Et le devenir des CDI ?

    BD : Les nouveaux usages montrent qu’il y a dans ces outils numériques un formidable potentiel d’enseignement et d’apprentissage entre pairs mais aussi avec les enseignants. Cela ouvre de nouveaux horizons désormais très éloignés de la logique initiale de la forme scolaire. Par exemple, on peut observer le cas d’un jeune apprenant qui utilise un logiciel de conception graphique en 3D (trois dimensions) sans avoir suivi préalablement un enseignement factuel mais uniquement en recherchant de l’aide sur des forums.

    Il pourra petit à petit devenir compétent, aider d’autres personnes et valoriser ses connaissances acquises pour obtenir un emploi. L’émergence des Learning Centers montre qu’on essaie de prendre en compte deux dimensions particulières. La première est qu’un grand nombre d’étudiants a investi ces lieux comme des espaces de travail (et parfois aussi de vie) et plus uniquement comme des lieux de contact avec les livres. La seconde est qu’avec la numérisation, dès lors qu’un ouvrage sera mis en réseau et donc à disposition, la bibliothèque devra assurer la disponibilité à distance et sortir ainsi de ses murs.

    Pour l’instant, les bibliothèques universitaires (BU) et les CDI sont encore, pour la quasi totalité, en dehors des projets du genre des Learning Centers. Ce n’est pas un contre modèle mais un lieu plus global qui rassemble plusieurs tâches. De plus, quand l’architecture peut prendre en compte la configuration de l’espace, cela permet d’avoir d’autres modalités de travail, qui sont plurielles et facilitent l’autonomie. On peut aussi enseigner différemment. La dématérialisation allège les tâches répétitives de gestion que connaissent, en particulier, les professeurs documentalistes au profit des tâches de médiation et d’accompagnement.

    Pourquoi tant de peurs face à la numérisation ?

    BD : La nouveauté embarque beaucoup de peurs avant de trouver une place toujours sujette à débats et je crois que le monde scolaire a un cadre suffisant stable pour mettre à distance toute invention. L’exemple du B2i (brevet informatique et internet) illustre bien cette capacité de résistance à un dispositif qui n’a pour l’instant pas réellement pris. La particularité du métier d’enseignant est son indépendance, voir sa méfiance à l’égard du monde économique. C’est aussi l’idée de sa propre disparition au travers de celle du « robot enseignant » qui dispense les savoirs à la place du professeur.

    Les enseignants aiment les livres, ce qui est aussi une façon de posséder le savoir. De manière générale, je pense que les freins à l’introduction des TIC (technologies de l’information et de la communication) sont davantage liés à la nature de la profession d’enseignant et à sa représentation sociale qu’à la culture personnelle des acteurs…

    Vous parlez de « potentiel de lecture autorisée » avec l’avènement de la numérisation « industrielle ». Ne croyez-vous pas qu’il va rester dans cet état de potentiel ?

    BD : La numérisation améliore deux dimensions : la production et la consultation. Le numérique ne suffit pas, pour le transformer il faut une évolution des compétences des individus à la fois des enseignants et des élèves, c’est de l’autodidaxie. Nous devons changer de modèles.

    Assisterait-on à l’émergence de nouvelles structures ?

    BD : Pour l’instant non, sauf la réflexion sur les LC ou CCC (centres de connaissances et de culture) mais les structures traditionnelles et les institutions résistent. Chacun maintient son exclusivité et en même temps c’est l’avenir du personnel dont il est question…

    A consulter : www.brunodevauchelle.com
    Devauchelle, Bruno. Comment le numérique transforme les lieux de savoirs, FYP Editions, Collection « Société de la connaissance », janvier 2012.