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  • Conférence mondiale Scratch 2017 à Bordeaux du 18 au 21 juillet

    Conférence mondiale Scratch 2017 à Bordeaux du 18 au 21 juillet

    Le colloque robotique et éducation « Recherches et Usages autour des robots Poppy et Thymio » aura lieu à l’occasion de la conférence mondiale Scratch 2017 qui se déroulera à Bordeaux du 18 au 21 juillet.

    À l’heure où les sciences du numérique, informatique et robotique, sont dans les programmes scolaires, nombreuses sont les questions qui se posent sur les objectifs et la mise en place d’activités pour les atteindre. La robotique étant un vecteur privilégié de l’enseignement des sciences du numérique, le Colloque Robotique et Éducation, organisé par Inria Bordeaux Sud-Ouest, est l’occasion d’échanger autour d’activités robotiques pour l’éducation, de retours d’usages (principalement orientés vers Poppy et Thymio), et des innovations à venir.

    Cette 3e édition du colloque se tiendra le mardi 18 juillet 2017 après-midi, en ouverture de la Conférence mondiale Scratch 2017 à Bordeaux du 18 au 21 juillet. Le colloque est exceptionnellement raccourci cette année, certains exposés étant intégrés dans la Conférence Scratch elle-même.

    Il se compose de deux temps : une série d’exposés rapides suivie d’un temps de démos sur stands.

    Les exposés du colloque seront traduits du français vers l’anglais en simultané si suffisamment de participants en font la demande (interprète présent et oreillette). Si vous souhaitez en bénéficier, merci de le signaler lors de votre inscription.

    Nous vous rappelons que si le colloque est gratuit, l’inscription est néanmoins obligatoire.

    Toutes les personnes inscrites au colloque sont également invitées à participer le même jour à la soirée d’ouverture de la Conférence mondiale Scratch 2017 qui aura lieu à Cap Sciences, sans avoir besoin de s’inscrire à celle-ci.

    Le Colloque a lieu à l’ENSEIRB-MATMECA, 1 avenue du Dr Albert Schweitzer, 33402 Talence. Au même endroit que la Conférence Scratch elle-même.

    Plus d’infos : Inscriptions & programme : dm1r.fr/roboeduc17

    Un évènement couvert par @ludomag !

     

    crédit photo à la une : @inriabordeaux

  • Semaine Digitale Bordeaux, ça commence le 05 avril #SDBX5 !

    Semaine Digitale Bordeaux, ça commence le 05 avril #SDBX5 !

    digitaleBordeaux_010416

    Les rendez-vous à ne pas manquer :

    Le viLLage de L’innovation

    du mercredi 6 au samedi 9 avriL 2016, 10h-19h hangar 14, accès Libre

    Véritable lieu d’exploration, c’est le cœur de la #SDBX5 ! On s’y rend pour découvrir de façon très concrète des projets innovants destinés à changer la vie quotidienne et à diversifier les loisirs. Parmi les exposants : Les Petits Débrouillards, qui proposent aux petits comme aux grands de devenir de vrais « makers »;
    . Clay, une application pour devenir un vrai chef d’orchestre numérique ;
    . Abradacook, qui permet de concocter des recettes à partir du contenu de son frigo,
    . ou encore Pack n’Drive, qui offre un service de colis-voiturage.

    La grande Jonction

    vendredi 8 avriL 2016, 9h-18h, hangar 14, gratuit sur inscription : LagrandeJonction.org

    La Grande Jonction est le rendez-vous BtoB de la Semaine Digitale, en étroite collaboration avec French Tech Bordeaux. La Grande Jonction est un événement conçu par les entrepreneurs du numérique

    pour les entreprises de l’économie classique, pendant lequel des experts du territoire présentent des exemples réussis et concrets de croissance économique obtenue grâce au numérique.

    Plus d’infos : http://citedigitale.bordeaux.fr/

  • La Gironde s’engage dans le numérique pour éduquer le citoyen de demain

    La Gironde s’engage dans le numérique pour éduquer le citoyen de demain

    [callout]Le département de la Gironde affiche 1,6 millions d’habitants et 542 communes ; au sein de celles-ci, le département a la charge de 104 collèges et 60 000 élèves.[/callout]

    Depuis une dizaine d’années, la Gironde investit pour l’équipement numérique de ses collégiens ; ils ont notamment mis en place « Gironde numérique », une SEM qui s’assure, entre autres, de raccorder tous les établissements au réseau haut débit, « et qui permet de lutter contres les zones blanches », précise Christine Bost.

    Tous nos collèges sont aujourd’hui raccordables, sans oublier les équipements que nous avons intégrés dans les classes.

    Tous les collèges de Gironde disposent de plusieurs classes équipées en TNI. La Gironde fait également partie de l’opération Collèges Connectés et aujourd’hui, « les Collèges Préfigurateurs ».

    En partenariat avec le rectorat de l’académie de Bordeaux, le Collège Préfigurateur a été désigné dans une zone « ZEP » de Bordeaux alors que le Collège Connecté est en banlieue proche à Pessac.
    Dans le Collège Préfigurateur, tous les élèves sont équipés en tablettes numériques.

    Mais Christine Bost tient à préciser que le Département n’est pas qu’un simple financeur et que ses services, que ce soit la DSI ou la Direction Jeunesse, ont bien pris conscience qu’il fallait aller au-delà.
    Sans interférer avec les autorités compétentes, ils travaillent de concert avec l’Education Nationale comme avec les centres sociaux ou les structures d’éducation populaire, par exemples, « pour accompagner à la citoyenneté ».

    Une éducation au numérique et une approche de la citoyenneté que le territoire de Gironde souhaite équitable.

    « Le travail sur Gironde Numérique permet de ne pas avoir une “Gironde à deux vitesses“ pour que le Département puisse offrir à chaque collégien, quelque soit son territoire, le même niveau de services ».
    En effet, la notion d’égalité et d’équité est aussi une des orientations politiques du département de la Gironde.

  • Robots et apprentissage à tout âge avec Inirobot et Poppy Éducation

    Robots et apprentissage à tout âge avec Inirobot et Poppy Éducation

    [callout]Didier Roy est titulaire d’un master 2 Recherche en didactique des mathématiques et des sciences et termine un doctorat en informatique en septembre 2015. Après avoir été professeur de mathématiques dans le secondaire pendant trente ans, il est aujourd’hui chercheur dans l’équipe Flowers d’Inria Bordeaux Sud-Ouest. C’est une équipe de recherche en robotique développementale, qui étudie les mécanismes du développement chez les humains et chez les robots.[/callout]

    Les travaux de Didier Roy portent sur l’optimisation et la personnalisation des apprentissages à l’aide des technologies numériques. Il est en particulier membre du projet de recherche Kidlearn, qui expérimente de nouveaux algorithmes pour les parcours d’apprentissage. Il intervient également dans l’enseignement et la diffusion des sciences du numérique, notamment de la robotique et de la programmation.

    A la découverte d’IniRobot

    Il est, avec Pierre-Yves Oudeyer (directeur de l’équipe Flowers), à l’origine du projet IniRobot d’initiation des enfants de maternelle et du primaire ( à partir de 4 ans et jusqu’au début du collège) à la robotique avec un robot Thymio II, sur le temps scolaire et sur le temps d’accueil périscolaire.

    « Ce sont en en fait une série d’activités clés en main pour les enseignants ou les animateurs qui veulent aborder la robotique avec les enfants. »
    Une communauté s’est créée autour d’IniRobot qui est distribuée dans 35 villes en France et pas moins de 4000 enfants.

    Tout est basé sur une démarche scientifique ; les enfants sont répartis par groupe de 2 ou 3 de manière à ce qu’ils réalisent des missions avec le robot.

    Pour exemple, la première mission est de confier le robot à un groupe d’enfants et, sans l’allumer, leur demander à quoi il peut servir.

    Après plusieurs enchaînements, la mission ultime de programmer le robot pour qu’il puisse parcourir des zones avec obstacles, arrive.

    Il est également un des porteurs du nouveau projet Poppy Éducation qui utilise la plateforme robotique open source et imprimé en 3D Poppy pour l’enseignement des sciences du numérique dans le secondaire (du milieu du collège) et dans le supérieur.

    Poppy Éducation, c’est quoi ?

    Inria_poppy_170915« C’est un dispositif bio-inspiré » (un robot avec une colonne vertébrale etc).

    Les langages de programmation sont Python et ScratchSnap.

    Pour ce dispositif, la région Aquitaine et les fonds européens FEDER financent pour la construction d’activités pédagogiques à destination des lycées et des collèges.

    L’intérêt est de pouvoir utiliser les briques matérielles et logicielles pour faire un objet qui correspond à un besoin particulier.

    « La robotique propose un micro-monde d’apprentissage tangible et motivant. Liant le monde numérique et le monde physique, en plus d’être une initiation à une technologie d’aujourd’hui, c’est aussi un champ privilégié d’application de l’algorithmique et de la programmation. ».

    Ce projet va s’échelonner sur deux ans en collaboration étroite avec l’éducation nationale.

    Plus d’infos :
    Le site général : dessinemoiunrobot.fr

    www.inirobot.fr
    poppy-project.org

     

     

  • Témoignage sur Galago, la tablette élémentaire

    Témoignage sur Galago, la tablette élémentaire

    Nous avons réfléchi à « une tablette avec tout son environnement, création de contenus et organisation de la classe pour l’enseignement sur une plateforme qui s’appelle Elule, disponible sur le Cloud », décrit Guillaume Largillier, un des deux fondateurs de la société.

    Stantum a participé à l’appel à projets e-éducation N°2 dans le cadre des investissements d’avenir. Il en est ressorti lauréat ce qui lui a permis de finaliser le développement de la tablette élémentaire Galago et faire ses preuves sur le terrain du concept d’environnement pédagogique pour l’enseignant.
    Aujourd’hui, ce soutien des investissements d’avenir a permis de monter un ambitieux déploiement pilote sur les villes de Bordeaux et Mérignac et concerne dix écoles.

    « Nous avons 16 classes de cycle 3 qui expérimentent en « one to one », c’est à dire une tablette, un élève, depuis 6 mois », explique Guillaume Largillier.


    Agnès Peyridieu, enseignante en cycle 3 à l’école Nuyens de Bordeaux témoigne :

    « Dans notre école, nous avons quatre classes de cycle 3 qui sont équipées en tablettes ; pour notre travail d’enseignant, nous avons été formées à la plateforme Elule sur laquelle nous avons appris à mutualiser nos documents puisque nous sommes tous sur le cycle 3 ».

    Cette notion de partage entre collègues plaît bien à Agnès. Elle précise que l’enseignant peut choisir s’il souhaite créer un document et en faire profiter uniquement ses collègues des autres classes ou l’ensemble des enseignants qui participent à l’expérimentation.

    « Tout le monde joue le jeu et c’est un véritable avantage d’avoir cette banque de ressources à disposition ; cela nous permet de gagner du temps », souligne t-elle.

    Au début, Agnès Peyridieu planifiait une à deux séances par jour puis petit à petit, « on se prend au jeu, les enfants sont en demande » ; la tablette Galago prend de plus en plus de place dans l’activité de classe d’Agnès, « sans pour autant remplacer les cahiers, l’écriture ou autres activités de manipulation », tient-elle à préciser.

    La démarche de Stantum a été souhaitée en co-construction avec les équipes enseignantes et la DSDEN de Gironde. « Nous sommes toujours à la recherche de retours d’usages pour une amélioration permanente de l’outil ; d’ailleurs, en six mois, l’outil a considérablement évolué », souligne Guillaume Largillier.

    Le développement devrait se poursuivre avec une extension d’expérimentation sur les collectivités déjà engagées, notamment sur la ville de Bordeaux où une quarantaine de classes devraient être impliquées d’ici la fin d’année civile.
    Le souhait aussi d’avoir deux écoles complètes équipées, à savoir du CP au CM2, va également se réaliser dans cette ville, afin de pouvoir tester la synergie du projet sur une école toute entière.

    Quant à l’environnement Elule, il est prévu qu’il s’étende à d’autres types de matériels, autres que la tablette Galago, afin d’être expérimenté par plusieurs dizaines d’enseignants partout en France.

    En guise de conclusion, nous retiendrons la phrase d’Agnès Peyridieu : « c’est tellement riche et ça apporte tellement au niveau des apprentissages qu’on aurait envie de l’utiliser toute la journée ».

    Un message à faire passer aux quelques (?) « réfractaires » au numérique… ?

    Plus d’infos :
    http://edu.stantum.com

  • Des images pour les humanités digitales

    Des images pour les humanités digitales

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    Ces journées d’études seront l’occasion de réfléchir, partager et analyser les problématiques scientifiques et socio économiques liées aux humanités digitales. 2 jours de conférences et de symposiums permettront de croiser les regards entre acteurs publics et privés, chercheurs, experts et professionnels.

    Les 7 conférences plénières aborderont des thématiques transversales sous un angle transdisciplinaire de niveau international : les humanités digitales en France et leur organisation et les dynamiques internationales des humanités digitales.

    Partant de projets contextualisées à différents secteurs (3D, méthodes visuelles, indexation des vidéos, création de logiciels d’analyse filmique), ces contributions reviendront sur les apports des images dans les Humanités Digitales et services numériques, questionnant les méthodes et outils mobilisés dans le cadre du projet d’Institut des Humanités Digitales de Bordeaux.

    Plus d’infos :
    Consulter programme www.msha.fr/ihdb/je2013
    Pour s’inscrire www.msha.fr/ihdb/je2013/index.php/inscription