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  • Premiers pas avec la robotique : BlueBot en maternelle à Molsheim

    Premiers pas avec la robotique : BlueBot en maternelle à Molsheim

    A l’école maternelle de Molsheim dans le Bas- Rhin, la mairie a pris le pas du numérique en équipant ses classes de tablettes et aujourd’hui, de robots Blue-Bot, en partenariat avec l’académie de Strasbourg, pour mener les enfants à la découverte de la programmation au sein de leur projet d’école.

    Le projet, en réflexion depuis deux ans environ, a vu le jour notamment grâce à la contribution de la commune de Molsheim et de l’académie de Strasbourg. L’idée du projet était aussi d’associer une personne de l’environnement universitaire ; c’est une étudiante de l’école d’ingénieurs de Strasbourg, Justine, qui est venue présenter les robots en lien avec son club de robotique.

    C’est ce qu’explique Arnaud Grandadam, Enseignant Référent aux Usages Numériques (ERUN, anciennement conseiller pédagogique TICE) pour le bassin ; il souligne également que l’objectif de l’expérience de Molsheim est aussi de développer du matériel de formation qui pourra servir à mutualiser cette initiative aux autres enseignants de la circonscription.

    Ce retour d’expérience, filmé en juin 2017, montre déjà l’engouement des enfants pour ce petit robot bien sympathique et toutes les activités qui tournent autour de cette nouveauté, en conformité avec les programmes de 2015 qui prévoient l’initiation à la programmation en maternelle.

    La robotique, une ressource parmi d’autres dans un contexte de projet d’école.

    Valérie Vautrin, enseignante en maternelle, nous raconte l’histoire de l’arrivée du BlueBot dans l’école, bien réfléchie pour coller au projet d’école. Celui-ci tourne autour de la découverte du monde et des deux mascottes de classe, Tchoupi pour les petits-moyens et Calinours pour les moyens-grands qui ont justement décidé d’aller découvrir le monde. Les enfants, ne pouvant les rejoindre, ont décidé de profiter de l’arrivée de BlueBot pour les aider à aller récupérer leurs mascottes sur un planisphère…

    « L’idée était d’arriver en fin d’année à ce que le robot puisse traverser le monde, récupérer les mascottes de l’école, ramener des coutumes, des chants etc », souligne Arnaud Grandadam.

    De nombreuses activités annexes pour l’acquisition de savoirs divers grâce à BlueBot.

    « Dès que les enfants furent à l’aise avec la programmation, cela nous a permis de travailler plein d’autres champs disciplinaires », explique Valérie Vautrin.

    Ainsi, travaux sur des quadrillages avec l’alphabet pour l’apprentissage de l’orthographe du prénom, phonologie, ordres de grandeur sont des exemples d’activités qui ont découlé de l’utilisation de la BlueBot.

    Sans oublier la thématique robots en elle-même que l’enseignante a abordé sous différentes formes : documentaires et albums sur les robots, les robots dans notre quotidien, dessiner un robot etc.

    « C’était vraiment très riche et très imaginatif », ajoute t-elle.

    Enfin, un dernier point essentiel et très positif amené par l’usage de la BlueBot que souhaite relever Valérie Vautrin est la coopération entre enfants.

    « L’activité favorise beaucoup les interactions langagières ».

    Pour des enfants en retrait par rapport au langage, l’activité BlueBot leur laisse plus facilement la possibilité d’oser prendre la parole.

    En conclusion, ce projet bien mené et réfléchi pour permettre l’introduction du numérique et de la robotique de manière naturelle et fluide semble promis à un bel avenir et pourquoi pas, à une « récupération » du modèle par les autres écoles du bassin…

     

  • Dans le Bas-Rhin, on s’engage pour que le numérique fleurisse au collège

    Dans le Bas-Rhin, on s’engage pour que le numérique fleurisse au collège

    Equiper les collèges : un engagement en continu

    90 collèges sont connectés et équipés en numérique ; aujourd’hui 45 d’entre eux sont reliés à la fibre optique. A minima, chaque établissement dispose d’une salle informatique avec 35 ordinateurs à disposition des élèves.

    Pour aller plus loin, chaque collège bénéficie tous les ans d’une dotation complémentaire qui lui permet d’acquérir d’autres matériels.

    En 2011, une plateforme d’achat a été créée pour l’acquisition des matériels entre les collectivités de l’académie à savoir le département du Bas-Rhin, le département du Haut-Rhin et la région Alsace.

    « Ce groupement d’achat avec lequel nous avons passé un marché public et qui permet donc aux établissements d’avoir des tarifs plus compétitifs et à nous, d’uniformiser l’achat de matériel et donc faciliter la maintenance de ces équipements ».

    Concrètement, les collèges reçoivent un catalogue dans lequel ils peuvent « piocher » à hauteur de la dotation annuelle qui leur est allouée.

    Sabine Ischia précise que ses homologues du Haut-Rhin et de la région Alsace fonctionnent sur le même modèle.

    Faire naître des usages du numérique et inciter à de nouvelles pratiques.

    Au-delà de cette politique d’équipement, le Département a initié un appel à projets en 2013, de manière à inciter les usages du numérique au collège.

    « Nous souhaitions permettre aux établissements volontaires de pouvoir obtenir de nouveaux équipements ; certains ont déjà opté pour les tablettes pour des projets spécifiques », explique Sabine Ischia.

    Aujourd’hui, avec la nouvelle assemblée qui se profile, un nouvel appel à projets devrait être lancée pour pouvoir répondre à des besoins spécifiques, « notamment avec certains élèves, comme en classe ULIS par exemples, qui pourront avoir du matériel adapté pour travailler au plus près leurs difficultés et mieux s’intégrer ».

    Dans ce vaste chantier du numérique engagé par le Département, l’ENT a pris sa place depuis plus de dix ans. En septembre dernier, les trois collectivités ont changé de solution ENT pour basculer « ENTEA » sur ITOP éducation.

    Nous avons été un des premiers territoires à généraliser l’ENT en 2003 avec cette particularité que nous avons toujours travaillé de concert avec les autres collectivités de l’académie, souligne Pascale Hauger.

    Inciter et responsabiliser : c’est aussi vrai pour l’ENT

    Netjournees_CD67Une autre particularité dans cette académie est que ce ne sont pas les collectivités qui sont porteurs du marché de l’ENT, « ce sont les 216 établissements d’Alsace qui constituent un groupement de commandes ; cette décision a été prise dès le début pour des raisons d’implication des établissements et de responsabilisation de ces derniers », précise Pascale Hauger.

    Les collectivités sont néanmoins les financeurs de l’ENT ; elles restent donc en contact étroit avec l’académie et ont mis en place l’outil Xiti fourni par la Caisse des Dépôts et Consignations, notamment pour avoir un œil sur la fréquentation de l’ENT dans les collèges.

    Au départ simple ENT de vie scolaire, ENTEA s’est peu à peu ouvert à des usages pédagogiques, notamment avec la plateforme Moodle qui a été intégrée au « nouvel » ENT ITOP depuis la dernière rentrée.

    Voir les témoignages d’usages de l’ENT en classe inversée, avec Moodle et forums sur Moodle, en différenciation pédagogique, par exemples.