Étiquette : allemand

  • Ouverture du concours « Ma classe a du talent ! »

    Ouverture du concours « Ma classe a du talent ! »

    Le CNED lance un nouveau concours « Ma classe a du talent ! » en lien avec les dispositifs English for Schools et Deutsch für Schulen. Il s’adresse à toutes les classes et les enseignants d’école élémentaire et permet de promouvoir leurs créations numériques en anglais ou en allemand.

    Après deux éditions du concours en anglais en lien avec English for Schools, le CNED a décidé d’offrir la possibilité aux enseignants de participer également en allemand suite à l’ouverture du dispositif Deutsch für Schulen en 2016.

    Chaque classe participante devra créer une vidéo, un web-reportage ou un diaporama sonorisé d’une durée de une à trois minutes, en anglais ou en allemand. Le sujet pourra être la présentation de la classe (un projet spécifique, une organisation particulière, un élément insolite, etc.) ou des élèves (talents artistiques ou sportifs, par exemple).

    Le concours est pensé comme un support de cours qui permet d’aborder différents points de grammaire et de communication du niveau A1 de langues vivantes. Il permet notamment aux enseignants de :

    • travailler avec leurs élèves les notions de présentation, de description (« se présenter », « parler de soi », « parler de son environnement quotidien », « décrire un lieu »),
    • mettre en place un projet de classe TICE,
    • allier arts créatifs, numérique et langues dans un même projet.

    Pour la préparation de ce concours, les enseignants peuvent s’inspirer des ressources authentiques en anglais ou en allemand proposées respectivement sur les sites English for Schools et Deutsch für Schulen. Ils peuvent également consulter les productions des classes lauréates de l’édition précédente sur le site du concours : http://maclasseadutalent.fr

    Sept lots viendront récompenser les meilleures réalisations mais aussi les plus originales, en mai 2018 lors de la Semaine des Langues Vivantes. Le concours permettra aux classes lauréates de remporter un séjour au Futuroscope ainsi que des prestations pédagogiques à destination des élèves et/ou des enseignants offertes par le British Council, le Goethe-Institut et l’OFAJ, partenaires des deux dispositifs.

    Pour en savoir plus

    English for Schools et Deutsch für Schulen

    English for Schools et Deutsch für Schulen sont deux dispositifs en ligne du CNED pour l’apprentissage de l’anglais et de l’allemand à l’école et au collège. Plus de 30 000 enseignants utilisent déjà au moins un de ces dispositifs depuis leurs lancements respectifs en octobre 2013 et septembre 2016.

    Les univers Kids/Kinder offrent une approche originale, ludique et interactive faisant appel à des ressources du web anglophones ou germanophones dans le but de développer leur envie d’apprendre la langue. Les univers Teachers/Lehrende sont des espaces virtuels de travail et d’échanges pour les enseignants. Ils les accompagnent dans la préparation de leurs cours à partir des ressources des espaces Kids/Kinder, leur permettent d’envoyer des ressources de façon individualisée à leurs élèves et mettent à leur disposition des outils pour faciliter la mutualisation des pratiques.

    Le CNED

    Dans un monde où les technologies de l’information et de la communication construisent un nouveau rapport au savoir, le CNED a pour mission de garantir à chacun, quelle que soit sa situation, les moyens de sa réussite scolaire et professionnelle. Établissement public d’éducation et de formation, il réunit 2 200 collaborateurs répartis sur 8 sites en France. L’accessibilité, la réussite et l’utilité sociale sont au cœur de leurs valeurs. Près de 240 000 personnes, réparties dans 163 pays, se forment tous les ans avec le CNED.

     

  • Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Preuve en est à Jean XXIII, Ensemble scolaire de Montigny-lès-Metz où nous avons rencontré Michel Larrory, chef d’établissement converti au numérique, Cécile Loizeau et François Dillinger, respectivement enseignants d’anglais et d’allemand en classes préparatoires.

    Michel Larrory, ex-enseignant en langues, a connu les débuts difficiles des laboratoires de langue traditionnels et la réputation, parfois peu glorifiante, qui s’en est suivie. A son arrivée à Jean XXIII, il a proposé à son équipe d’enseignants en langues de « booster » les apprentissages.

    Convaincu depuis longtemps des vertus du numérique à l’école, son choix, en concertation avec son équipe, s’est alors tourné vers la solution proposée par Kallysta, le labo KallyLang ; le mariage avec Apple de cette solution l’ayant clairement influencé puisque comme il le dit lui-même, avec une touche d’humour : « Je ne suis pas café, mais thé et je ne suis pas PC mais MAC ».

    Kallysta_jean23_130513Plus sérieusement, le fait que la solution ne propose pas d’exercices préconçus a séduit l’équipe, « car elle laisse toute latitude à l’enseignant de faire jouer sa créativité ».

    Dans un premier temps, l’établissement a équipé les salles des classes préparatoires, comme l’explique Michel Larrory, « ce qui m’a guidé, c’est le nombre d’élèves car ce n’est pas évident de travailler avec un laboratoire comme celui-là avec 30 élèves dès le départ ». Mais maintenant qu’il est bien lancé, Michel Larrory s’avoue très intéressé par apiKa la solution « laboratoire sur tablettes » pour ses lycéens.

    Ce matin-là, François accueille un petit groupe d’élèves de neuf étudiants en prépa scientifique dont la particularité est la différence de niveaux : leurs compétences en allemand vont du débutant à la maîtrise bilingue. Il précise que ce cours est facultatif pour eux.

    L’hétérogénéité du groupe fait que l’enseignant doit, sur deux heures, produire quatre cours différents (débutant, moyen, moyen + et bilingue).

    Avec le labo de langues, une pédagogie différenciée est possible

    « Le labo de langues me permet justement de réaliser cela car je peux les faire travailler en autonomie, selon leur niveau et à leur rythme ».

    Alors qu’il donne les consignes au labo de langues, au premier groupe un travail de recherche sur des sites internet allemands, une compréhension d’une vidéo à un autre, François peut, dans une salle mitoyenne, se concentrer sur la correction de travaux avec les autres étudiants.

    C’est un des arguments que retient également le chef d’établissement : « le labo de langues a eu pour effet de nous permettre de gérer les moyens horaires d’une manière différente (…) Au lieu de prévoir 3 heures dans l’emploi du temps pour l’anglais langue 1 et 3 heures pour l’anglais langue 2, l’enseignant peut les prendre ensemble et les faire travailler de manière différenciée ».

    Aujourd’hui, au lieu d’avoir deux fois 3 heures de cours, les élèves en prépa ont deux fois 4h30 ; c’est donc pour eux tout bénéfice pour leur apprentissage en langues étrangères « et ils apprécient », souligne Michel Larrory.

    Les temps de travaux sont calculés par l’enseignant pour permettre à chaque groupe de « tourner » sur une même séquence de cours. A la fin de chaque séquence, les étudiants se rassemblent au labo et « libèrent la parole ».

    Kallysta2_jean23_130513Discussions au labo, la clé des progrès

    « Pratiquement toujours, en fin de séquence, il y a cette prise de parole qui est très importante et qui est possible justement grâce au labo de langues (…) Tous peuvent prendre la parole en même temps, sans se gêner car chacun est concentré avec son casque sur ce que dit l’autre et sur ce qu’il dit lui-même, c’est le « pairing » », explique François.

    Dans un cours normal, sans labo, chaque élève peut s’exprimer l’un après l’autre. On comprend aisément le gain de temps que le labo permet et le « gain de pratique » aussi.

    « Avant, un bon élève dans une classe de 25 pouvait avoir un temps de parole d’une minute dans l’heure ; là, ils peuvent parler des demi-heures entières », argumente Cécile Loizeau, l’enseignante d’anglais.

    Cette année, les étudiants qui passent les concours pour entrer dans les grandes écoles, sont la première génération à avoir eu la chance de pouvoir suivre leurs cours de langues pendant deux ans avec le labo et les résultats à l’oral sont « surprenants », aux dires des enseignants.

    « Récemment, quand ils ont eu à faire des débats en pairing, on ne pouvait plus les arrêter ; j’ai eu à écouter des discussions allant jusqu’à trois quart d’heure » !, souligne François.

    Adieu timidité et appréhension, la parole se désinhibe !

    Avant le labo de langues, les élèves plutôt timides n’osaient pas lever la main, par peur du regard des autres ou bien parce qu’ils accusaient une forme de « trac ».

    « Tout cela disparaît totalement car c’est noyé dans le brouhaha des personnes avec leur casque qui parlent en même temps ».

    Avec le labo, la prise de parole devient presque banale et tellement naturelle « qu’ils finissent par ne plus en avoir peur », décrit François.

    Travailler la langue en profondeur et dans le détail

    Avec tous les différents médias qui peuvent être utilisées au travers du labo de langues, l’enseignant peut beaucoup plus approfondir chaque sujet.

    François nous décrit cette richesse d’usages : « avant, on se limitait à travailler un texte (…) Maintenant, pour un sujet, je débarque en classe avec 5 vidéos que chaque étudiant va travailler en parallèle ; une fois en pairing, ils pourront faire découvrir, en discutant avec leur camarade, ce qu’ils avaient sur leur vidéo ».

    Côté élève, c’est aussi l’enthousiasme qui règne, depuis que le labo de langues a fait son apparition.

    Concentration et motivation au labo de langues

    « Globalement ils aiment cette façon de travailler », souligne Michel Larrory. Il est toujours très surpris, lorsqu’il assiste à un cours, de constater le calme qui règne en classe, la concentration dont font preuve les élèves, « c’est assez impressionnant ».

    Ils apprécient aussi de pouvoir mesurer leur progression à tout moment de l’année.

    « Un des principaux intérêts de cet outil, c’est que les traces écrites ou orales des interventions des élèves restent et sont disponibles, ce qui permet de vérifier à chacun sa progression de septembre à juin, par exemple », précise Cécile.

    Un argument des plus valables dans des classes où les étudiants préparent des concours et où il est important « de mesurer comment on a amélioré sa prononciation, son intonation et sa connaissance », ajoute t-elle.

    Et progression incontestable du niveau de chacun

    Aux dires des enseignants, les élèves progressent mieux en utilisant le labo de langues.  Aussi, la différenciation possible des supports permet de faire travailler chaque élève en fonction du niveau où il entre dans la langue, ce qui est réellement intéressant

    « car chacun progresse par rapport à lui-même et non par rapport à la classe et un niveau théorique attendu », tient à souligner Michel Larrory.

    Un argument qui est repris par Cécile qui remarque souvent que, sur un même laps de temps, les élèves ne travaillent pas de la même façon. Certains ont déjà terminé un exercice de compréhension alors que d’autres ont besoin d’écouter plusieurs fois.

    « Je peux même intervenir en allant aider ceux qui ont du mal, mais ce qui est bien, c’est qu’ils n’ont jamais l’impression de ralentir la classe ».

    Avec ces nouveaux labos de langues modernes et simples d’utilisation, finies timidité, peur ou appréhension, adieu complexes et comparaison ; chaque étudiant des sections préparatoires de Jean XXIII fait son bout de chemin à son rythme au sein du labo, résultats à la clé !